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Un soucis de santé, une inquiétude ? ici vous répond, Inscrivez-vous !
C'est pas juste :-(
- Auteur de la discussion pimprenelle57
- Date de début
Merci pour toutes vos réponses.
Le truc qui me fait vraiment mal dans tout ça, c'est la simultanéité des événements. Dans une semaine je rentre à l'hôpital maintenant, je suis malheureuse, ça en devient horrible, et même mon chéri a du mal à comprendre mes réactions face à tout ça.
J'ai peur des réactions des gens, peur de leurs questions (que certaines ici doivent aussi connaître, parce que le petit bout s'est/se fait désirer, les "alors, pas d'enfant? attention, l'horloge biologique, etc..."). Comment trouver le courage d'affronter tout ça, d'avoir l'impression de ne plus être une personne complète, déjà que mon complexe d'infériorité est énorme... Comment faire pour que ma douleur n'éloigne pas mon chéri qui, tout aussi super qu'il est, ne restera pas avec moi si je ne remonte pas la pente. Je sais qu'il ne me quittera pas à cause de mon opération, mais il pourra quand même en avoir marre de moi à un moment ou à un autre, mon opération ne le lie pas à vie avec moi.
Dans les bons moments, je me console du fait de ne jamais être enceinte en pensant à tous les mauvais moments qui arrivent aussi et qui sont oubliés ou enfouis une fois passés (nausées, douleurs, ...) mais que je ne connaîtrai jamais non plus.
Des fois je me demande si j'ai vraiment raison de me plaindre : j'ai fait de bonnes études qui me mettent à l'abri de beaucoup de tracas, j'ai un chéri qui pourrait être mannequin s'il le voulait (je n'exagère pas! un beau blond aux yeux verts clairs) gentil, intelligent, un peu casse-pieds des fois (j'ai pas l'homme parfait non plus! ;-)), des amis qui me témoignent leur soutien, une famille présente, une "belle-famille" adorable, la chance dêtre indépendante financièrement depuis l'âge de 20 ans tout en réalisant les études que je veux, ... Rien qu'à relire tout ça, j'ai honte de me plaindre
, mais c'est plus fort que moi, et en plus, ça tourne à l'obsession. (je vois des bébés et des femmes enceintes partout! les bébés, je leur fais des sourires car je ne vais pas les couvrir de bisous, les parents qui ne me connaissent pas n'apprécieraient pas ;-))
Je passe donc de la colère à la culpabilité, à l'abattement, et ça boucle...
Le truc qui me fait vraiment mal dans tout ça, c'est la simultanéité des événements. Dans une semaine je rentre à l'hôpital maintenant, je suis malheureuse, ça en devient horrible, et même mon chéri a du mal à comprendre mes réactions face à tout ça.
J'ai peur des réactions des gens, peur de leurs questions (que certaines ici doivent aussi connaître, parce que le petit bout s'est/se fait désirer, les "alors, pas d'enfant? attention, l'horloge biologique, etc..."). Comment trouver le courage d'affronter tout ça, d'avoir l'impression de ne plus être une personne complète, déjà que mon complexe d'infériorité est énorme... Comment faire pour que ma douleur n'éloigne pas mon chéri qui, tout aussi super qu'il est, ne restera pas avec moi si je ne remonte pas la pente. Je sais qu'il ne me quittera pas à cause de mon opération, mais il pourra quand même en avoir marre de moi à un moment ou à un autre, mon opération ne le lie pas à vie avec moi.
Dans les bons moments, je me console du fait de ne jamais être enceinte en pensant à tous les mauvais moments qui arrivent aussi et qui sont oubliés ou enfouis une fois passés (nausées, douleurs, ...) mais que je ne connaîtrai jamais non plus.
Des fois je me demande si j'ai vraiment raison de me plaindre : j'ai fait de bonnes études qui me mettent à l'abri de beaucoup de tracas, j'ai un chéri qui pourrait être mannequin s'il le voulait (je n'exagère pas! un beau blond aux yeux verts clairs) gentil, intelligent, un peu casse-pieds des fois (j'ai pas l'homme parfait non plus! ;-)), des amis qui me témoignent leur soutien, une famille présente, une "belle-famille" adorable, la chance dêtre indépendante financièrement depuis l'âge de 20 ans tout en réalisant les études que je veux, ... Rien qu'à relire tout ça, j'ai honte de me plaindre
, mais c'est plus fort que moi, et en plus, ça tourne à l'obsession. (je vois des bébés et des femmes enceintes partout! les bébés, je leur fais des sourires car je ne vais pas les couvrir de bisous, les parents qui ne me connaissent pas n'apprécieraient pas ;-))Je passe donc de la colère à la culpabilité, à l'abattement, et ça boucle...