Coucou
je ne sais pas si vous avez à peu près suivi ma ptite histoire mais pour résumer, j'ai une thalassémie majeure et je travaille depuis 1999 sur une commune de l'Isère. J'ai fait divers postes et la commune comprenait très bien mon handicap jusque là. Je dois m'absenter en tant normal une journée par mois pour une transfusion et j'ai des perfusions de desféral la nuit (chélateur du fer qui s'accumule à mesure des transfusions). J'ai cette affection depuis la naissance mais j'ai toujours bien vécu la situation (jusque là). J'ai subi une greffe de moelle en 87 et après ça, les médecins n'étaient pas sûrs que je puisse avoir des enfants un jour. Mais le miracle a quand même eu lieu sans trop de souffrance puisque je suis tombée enceinte deux fois en huit mois sous clomid et oromone uniquement (la souffrance était la première fausse couche que j'ai très mal vécu mais ça m'a passé). J'ai fait ma vie normalement, tout d'abord j'ai eu la chance de rencontrer un homme qui a compris mon mal et qui m'a aidé encore à le surmonter je me suis mariée à 24 ans, et cinq ans plus tard nous attendons notre ptit mec.
En entrant à la commune, c'était encore une victoire pour moi puisque je travaillais comme tout le monde. J'ai commencé par des contrats solidarité puis deux ans après voyant que j'étais doué sur le pc, on m'a proposé un poste à l'urbanisme que je tiens depuis trois ans maintenant. Je travaillais à plein temps et malgré mon affection, je ne me suis JAMAIS arrêtée en maladie pour quelques motifs que ce soit (fausse couche par exemple qui était plus difficile pour moi qu'une personne normale puisque perdre bq de sans aggravait mon état largement).
Et voilà qu'après avoir annoncé ma grossesse, on m'annonce deux mois plus tard qu'on met un terme à mon rêve, avoir un poste pour la vie. On me replonge dans le monde du handicap puisqu'il va falloir que je cherche à nouveau un travail qui accepte de me laisser partir une fois par mois à l'hôpital sans rechigner. Tout ça me déprime. Pourquoi les gens sont si injustes envers nous. Pourquoi ils ne nous laisse pas vivre notre vie...
Voilà ça m'a fait du bien de vider mon sac il était trop plein :wink:
je ne sais pas si vous avez à peu près suivi ma ptite histoire mais pour résumer, j'ai une thalassémie majeure et je travaille depuis 1999 sur une commune de l'Isère. J'ai fait divers postes et la commune comprenait très bien mon handicap jusque là. Je dois m'absenter en tant normal une journée par mois pour une transfusion et j'ai des perfusions de desféral la nuit (chélateur du fer qui s'accumule à mesure des transfusions). J'ai cette affection depuis la naissance mais j'ai toujours bien vécu la situation (jusque là). J'ai subi une greffe de moelle en 87 et après ça, les médecins n'étaient pas sûrs que je puisse avoir des enfants un jour. Mais le miracle a quand même eu lieu sans trop de souffrance puisque je suis tombée enceinte deux fois en huit mois sous clomid et oromone uniquement (la souffrance était la première fausse couche que j'ai très mal vécu mais ça m'a passé). J'ai fait ma vie normalement, tout d'abord j'ai eu la chance de rencontrer un homme qui a compris mon mal et qui m'a aidé encore à le surmonter je me suis mariée à 24 ans, et cinq ans plus tard nous attendons notre ptit mec.
En entrant à la commune, c'était encore une victoire pour moi puisque je travaillais comme tout le monde. J'ai commencé par des contrats solidarité puis deux ans après voyant que j'étais doué sur le pc, on m'a proposé un poste à l'urbanisme que je tiens depuis trois ans maintenant. Je travaillais à plein temps et malgré mon affection, je ne me suis JAMAIS arrêtée en maladie pour quelques motifs que ce soit (fausse couche par exemple qui était plus difficile pour moi qu'une personne normale puisque perdre bq de sans aggravait mon état largement).
Et voilà qu'après avoir annoncé ma grossesse, on m'annonce deux mois plus tard qu'on met un terme à mon rêve, avoir un poste pour la vie. On me replonge dans le monde du handicap puisqu'il va falloir que je cherche à nouveau un travail qui accepte de me laisser partir une fois par mois à l'hôpital sans rechigner. Tout ça me déprime. Pourquoi les gens sont si injustes envers nous. Pourquoi ils ne nous laisse pas vivre notre vie...
Voilà ça m'a fait du bien de vider mon sac il était trop plein :wink: