Attendre le bon moment...
Et voilà, le bon moment s'est présenté hier. Je lui racontais une anecdote assez croustillante et drôle qui s'est présentée le soir même (il avait un cours du soir) et il me tournait le dos, semblait condescendant, peu intéressé... Bref, je lui courais après pour lui raconter qqchose...
Je suis descendue au sous-sol nettoyer et rincer ma cartouche de spa. C'est long laver une cartouche de filtre de spa... Au moins un bon 5 minutes. 5 minutes à regarder l'eau couler entre les p'tits plis du filtre à penser et à retourner tout ça dans ma tête... L'eau c'est bien, ça calme... :wink:
Bref, en remontant à l'étage, je l'ai saisi. En commençant d'abord avec son attitude 5 minutes auparavant. Que j'en avais marre de sa condescendance. De sa non-écoute. De sa non-disponibilité à parler. De la complicité qu'on n'a plus. De sentir que c'était jamais bien fait, jamais à son goût.
Il m'a dit qu'il en avait marre de prendre en charge les récriminations des autres, de gérer, de tout faire quoi (!). Ça, ça doit venir du boulot... :wink:
Enfin, je lui ai dit que sa propre attitude contrôlante et autoritaire faisait en sorte que les gens autour de lui, plutôt que de s'attirer des bosses en étant actifs, lui demandaient de régler lui-même le problème. Qu'il n'amenait pas les gens à s'outiller (surtout dans son travail, je le répète), mais qu'il prenait en charge à la moindre précision, à la moindre question. Et là, je lui ai fait des parallèles avec ici...
Je lui ai aussi dit que je ne m'attendait pas à des châteaux d'Espagne, des diamants roses et des carosses de princesses. Ni à des soupers au resto à jours fixes, ni à des déclarations torrides. Juste à un peu de respect, d'attention, d'affection... Bref, à me sentir aimée et appréciée.
Ce à quoi il a acquiescé.
Et là, je lui ai dit que j'avais songé à le quitter, à partir. Que pour le moment c'était bien sûr impossible. En théorie, je dois donner un avis de 3 semaines pour retourner au boulot et dans 3 semaines, c'est les vacances d'été jusqu'à la fin août...
Il a semblé surpris de me savoir rendue là. Il semblait vraiment mal à l'aise, vraiment triste. On verra bien si un changement de cap s'opère dans les prochaines semaines.