Je réponds à ta question Sylvi.
Pendant longtemps, Augustine s'endormait de façon très aléatoire, dans nos bras, à n'importe quelle heure.
Depuis 1 mois, on a un rythme: vers 19h, massage, puis bain, puis tétée dans le calme. Tout ceci nous mène vers 20h.
Ensuite, on va avec elle dans sa chambre, on mets la veilleuse et la musique (pas tout le temps la musique), on la berce un peu histoire qu'elle se mette "en état de dormir" (les yeux qui "partent"), et puis on la couche après quelques minutes, même si elle ne dort pas complètement.
Si elle pleure, on la met dans sa position favourite, on lui caresse la tête en lui parlant, on lui propose la sucette.
On la prend dans les bras seulement si elle pleure fort et commence à s'énerver. En général, l'endormissement prend moins de 20 minutes. Il arrive que parfois, elle se réveille dans la 1/2 heure qui suit, mais c'est juste "un sursaut", on vient, on la remet dans sa position de dodo, on remet la sucette eventuellement et c'est reparti.
Pour nous, la clé, c'est la séquence massage-bain-tétée-bercement-dodo, à chaque fois dans une atmosphère de plus en plus calme.
Si elle pleure, on essaie de voir si c'est pas des gaz. Si oui, pas question de la laisser pleurer car c'est douloureux pour elle ! Si c'est pas des gaz, c'est souvent des pleurs "de décharge", de fatigue. Dans ce cas-là, on la berce "serré" (c'est à dire bien contre nous, les jambes repliées, en position foetale). Elle finit toujours par se calmer (assez rapidement en général).
Le souci, c'est que souvent quand les bébés pleurent ils lancent leurs bras et jambes dans tous les sens, se cambrent en arrière, tendent les jambes. Or, cette attitude ("ouverture"), loin de les calmer, les énerve encore plus, donc c'est un cercle vicieux car ils ne peuvent pas se calmer eux-même.
Il faut donc aller à l'encontre de cette tendance et les "refermer", pour les rassurer, en les tenant bien serrés contre nous, en leur repliant les jambes etc ...
Si tu dis que Rachel s'endort après 2 minutes, c'est surement des pleurs de décharge. Si c'est bien le cas, pas de souci, c'est un besoin qu'elle comble elle-même (mais pas trop longtemps). Si tu vois que, loin de se calmer, "ça monte en pression", essaie la méthode ci-dessus.
Dernière chose: ma prof de yoga me disait dernièrement.
"Imagine que tu as eu une sale journée, mais vraiment pourrie, genre rien qui va. Lorsque tu rentres chez toi, tu n'as pas forcément envie que quelqu'un tente à tout prix de te remonter le moral, de t'expliquer que ça va passer, que ça ira mieux demain etc ... Parfois, tu as juste besoin de "passer tes nerfs", de râler un bon coup, de faire la gueule. Et une fois que tu as bien ronchonné, c'est parti, et tu es de nouveau de bonne humeur.
Hé bien pour les bébés, c'est pareil. Parfois, quand ils sont contrariés, ils n'ont pas envie qu'on essaie de les faire taire. Ils veulent "décharger", genre "râler un bon coup" ("j'en ai maaaaaaaaaaaaaarrre !!! Je suis malheureuuuuuuuuuuxx") et ça les énerve encore plus que tu tentes de les consoler."
Attention, je ne dis pas qu'il faut systématiquement la laisser pleurer, je dis qu'il faut que tu essaies de repérer ces types de pleurs et ne pas tenter à tout prix de la faire taire quand elle a simplement besoin de décharger.
Je précise que nous ne laissons jamais Augustine pleurer lorsqu'elle qu'elle est seule (dans sa chambre, par ex). Si on ne peut pas la calmer, on reste toujours avec elle. Une façon de dire "On n'arrive pas à t'empêcher de pleurer, on ne peut rien contre ta souffrance, mais on est là, près de toi, tu n'es pas seule".
Bon courage mon amie, et bisous à ta mignonne
Pendant longtemps, Augustine s'endormait de façon très aléatoire, dans nos bras, à n'importe quelle heure.
Depuis 1 mois, on a un rythme: vers 19h, massage, puis bain, puis tétée dans le calme. Tout ceci nous mène vers 20h.
Ensuite, on va avec elle dans sa chambre, on mets la veilleuse et la musique (pas tout le temps la musique), on la berce un peu histoire qu'elle se mette "en état de dormir" (les yeux qui "partent"), et puis on la couche après quelques minutes, même si elle ne dort pas complètement.
Si elle pleure, on la met dans sa position favourite, on lui caresse la tête en lui parlant, on lui propose la sucette.
On la prend dans les bras seulement si elle pleure fort et commence à s'énerver. En général, l'endormissement prend moins de 20 minutes. Il arrive que parfois, elle se réveille dans la 1/2 heure qui suit, mais c'est juste "un sursaut", on vient, on la remet dans sa position de dodo, on remet la sucette eventuellement et c'est reparti.
Pour nous, la clé, c'est la séquence massage-bain-tétée-bercement-dodo, à chaque fois dans une atmosphère de plus en plus calme.
Si elle pleure, on essaie de voir si c'est pas des gaz. Si oui, pas question de la laisser pleurer car c'est douloureux pour elle ! Si c'est pas des gaz, c'est souvent des pleurs "de décharge", de fatigue. Dans ce cas-là, on la berce "serré" (c'est à dire bien contre nous, les jambes repliées, en position foetale). Elle finit toujours par se calmer (assez rapidement en général).
Le souci, c'est que souvent quand les bébés pleurent ils lancent leurs bras et jambes dans tous les sens, se cambrent en arrière, tendent les jambes. Or, cette attitude ("ouverture"), loin de les calmer, les énerve encore plus, donc c'est un cercle vicieux car ils ne peuvent pas se calmer eux-même.
Il faut donc aller à l'encontre de cette tendance et les "refermer", pour les rassurer, en les tenant bien serrés contre nous, en leur repliant les jambes etc ...
Si tu dis que Rachel s'endort après 2 minutes, c'est surement des pleurs de décharge. Si c'est bien le cas, pas de souci, c'est un besoin qu'elle comble elle-même (mais pas trop longtemps). Si tu vois que, loin de se calmer, "ça monte en pression", essaie la méthode ci-dessus.
Dernière chose: ma prof de yoga me disait dernièrement.
"Imagine que tu as eu une sale journée, mais vraiment pourrie, genre rien qui va. Lorsque tu rentres chez toi, tu n'as pas forcément envie que quelqu'un tente à tout prix de te remonter le moral, de t'expliquer que ça va passer, que ça ira mieux demain etc ... Parfois, tu as juste besoin de "passer tes nerfs", de râler un bon coup, de faire la gueule. Et une fois que tu as bien ronchonné, c'est parti, et tu es de nouveau de bonne humeur.
Hé bien pour les bébés, c'est pareil. Parfois, quand ils sont contrariés, ils n'ont pas envie qu'on essaie de les faire taire. Ils veulent "décharger", genre "râler un bon coup" ("j'en ai maaaaaaaaaaaaaarrre !!! Je suis malheureuuuuuuuuuuxx") et ça les énerve encore plus que tu tentes de les consoler."
Attention, je ne dis pas qu'il faut systématiquement la laisser pleurer, je dis qu'il faut que tu essaies de repérer ces types de pleurs et ne pas tenter à tout prix de la faire taire quand elle a simplement besoin de décharger.
Je précise que nous ne laissons jamais Augustine pleurer lorsqu'elle qu'elle est seule (dans sa chambre, par ex). Si on ne peut pas la calmer, on reste toujours avec elle. Une façon de dire "On n'arrive pas à t'empêcher de pleurer, on ne peut rien contre ta souffrance, mais on est là, près de toi, tu n'es pas seule".
Bon courage mon amie, et bisous à ta mignonne