Ce matin visite chez l'anesthésiste en vue de la naissance des bébés. Simple visite de routine puisque pas de péri possible, et à priori adieu la césarienne vu que les bébés sont maintenant tête en bas. Croyez moi si vous voulez j'en suis sortie déprimée et traumatisée. J'ai jamais entendu un tel alignement de choses affreuses qui pourraient arriver. A vous dégoûter d'enfanter:
1 Une AG chez une femme enceinte est 20 fois plus dangereuse que chez une non-enceinte. Merci j'en ai eu une les 3 dernières fois, j'savais pas !!! :?
2 Les césariennes sur un utérus de grossesse géméllaire aboutissent trés fréquemment à des hémorragies pouvant aller jusqu'à la nécessité d'une hystérectomie. (Ablation de l'utérus) Sympa ! Je vous préviens donc de la possible nécessité de vous transfuser. Coooooooool :twisted:
3 Après une AG, il est hors de question de dépasser le doliprane comme antidouleurs, puisque vous souhaitez allaiter, ce qui fait que vous allez avoir des tranchées quasi intolérables au bout du 5ème accouchement, et encore plus si il y a césarienne. (Y veut ma mort lui ou quoi ?) :evil:
4 Le protocole anesthésique veut qu'on essaie d'abord les analgésies loco-régionales avant de passer à l'AG, donc en gros malgré ma lordose et la probabilité quasi nulle de voir une péri être posée avec succès, faut que je me laisse tripatouiller le dos "pour voir". Autre possibilité la rachianesthésie, aiguille plus fine, angle d'attaque différent, mais les produits analgésiques utilisés sont les mêmes à doses différentes qu'une anesthésie locale, donc sans aucun effet sur moi, ce qui est écrit en gros sur mon dossier.
Là j'ai vu rouge, je lui ai répondu que je n'étais pas son cobaye, qu'il pouvait se coller son protocole où je pense, et qu'il était hors de question que je laisse quiconque retoucher à mon dos. Il m'a répondu que ce n'était pas discutable, à quoi j'ai répondu qu'en tant que patiente, et donc principale intéressée, j'allais lui montrer que ça ne l'était effectivement pas : on ne touchera pas mon dos et c'est même non négociable.
Je suis sortie de là craignant pour ma vie et celle de mes bébés si jamais on devait en arriver à une césar avec ce type d'abruti. Du coup je cogite à fond et je me pose des tas de questions. Exemple : la délivrance ne se faisant jamais chez moi et mes bébés disposant chacun de leur placenta, que se passe t'il après la naissance de l'ainé si le placenta reste dans l'utérus ? On m'endort pour une délivrance artificielle et on fait naitre le deuxième bébé ou on attend la naissance du deuxième pour nettoyer le tout ? Mais du coup que devient le cordon clampé du premier ?
Je craaaaaaaque !
En attendant, je recommence la méditation et ma petite préparation maison à l'accouchement, parce que ça m'a un poil refroidi ses bêtises à l'autre....
1 Une AG chez une femme enceinte est 20 fois plus dangereuse que chez une non-enceinte. Merci j'en ai eu une les 3 dernières fois, j'savais pas !!! :?
2 Les césariennes sur un utérus de grossesse géméllaire aboutissent trés fréquemment à des hémorragies pouvant aller jusqu'à la nécessité d'une hystérectomie. (Ablation de l'utérus) Sympa ! Je vous préviens donc de la possible nécessité de vous transfuser. Coooooooool :twisted:
3 Après une AG, il est hors de question de dépasser le doliprane comme antidouleurs, puisque vous souhaitez allaiter, ce qui fait que vous allez avoir des tranchées quasi intolérables au bout du 5ème accouchement, et encore plus si il y a césarienne. (Y veut ma mort lui ou quoi ?) :evil:
4 Le protocole anesthésique veut qu'on essaie d'abord les analgésies loco-régionales avant de passer à l'AG, donc en gros malgré ma lordose et la probabilité quasi nulle de voir une péri être posée avec succès, faut que je me laisse tripatouiller le dos "pour voir". Autre possibilité la rachianesthésie, aiguille plus fine, angle d'attaque différent, mais les produits analgésiques utilisés sont les mêmes à doses différentes qu'une anesthésie locale, donc sans aucun effet sur moi, ce qui est écrit en gros sur mon dossier.
Là j'ai vu rouge, je lui ai répondu que je n'étais pas son cobaye, qu'il pouvait se coller son protocole où je pense, et qu'il était hors de question que je laisse quiconque retoucher à mon dos. Il m'a répondu que ce n'était pas discutable, à quoi j'ai répondu qu'en tant que patiente, et donc principale intéressée, j'allais lui montrer que ça ne l'était effectivement pas : on ne touchera pas mon dos et c'est même non négociable.
Je suis sortie de là craignant pour ma vie et celle de mes bébés si jamais on devait en arriver à une césar avec ce type d'abruti. Du coup je cogite à fond et je me pose des tas de questions. Exemple : la délivrance ne se faisant jamais chez moi et mes bébés disposant chacun de leur placenta, que se passe t'il après la naissance de l'ainé si le placenta reste dans l'utérus ? On m'endort pour une délivrance artificielle et on fait naitre le deuxième bébé ou on attend la naissance du deuxième pour nettoyer le tout ? Mais du coup que devient le cordon clampé du premier ?
Je craaaaaaaque !
En attendant, je recommence la méditation et ma petite préparation maison à l'accouchement, parce que ça m'a un poil refroidi ses bêtises à l'autre....