Je n'ai pas vu ce post plus tôt et je n'ai pas de recette magique, mais j'ai vécu deux grosses ruptures qui m'ont mené à la depression la plus noire. Sans le soutien de mes amis et sans suivi psy (même si à court terme, car il ne faut pas tomber là dedans j'ai dû prendre des médicaments pour faire taire la douleur).
Les deux fois je suis devenue un zombie, je n'arrivais plus à manger, je ne pouvais pas rester seule, me réveiller chaque matin était un cauchemard, toute cette douleur qui te revient en pleine figure.
Mon erreur : avoir donné à l'autre une place tellement grande que j'en ai oublié d'exister pour moi même.
Après la première rupture j'étais assez jeune et immature, j'ai voulu avoir des fausses histoires, pour m"éviter la souffrance. J'ai donc fréquenté quelqu'un que je n'aimais pas, que j'ai finit par quitter en lui faisant très mal.
Après la deuxième rupture j'avais acquérit plus de maturité, j'ai compris ce que je ne voulais plus : un mec qui me fasse souffrir, un mec qui cherche à m'effacer. J'ai rencontré celui qui est devenu mon mari : quelqu'un avec qui je vis une relation saine et sereine, basée sur un amour profond, sur la confiance, sur une vraie complicité et des buts communs (et de qui j'attend un bébé).
En fait mon ancien copain était super possessif et jaloux et il m'avait totalement coupé les ailes, il n'y avait que lui dans ma vie, donc quand il m'a quitté le trou, le sentiment de manque était énorme! Je n'étais plus rien, car je n'avais pas été la moitié de quelqu'un, mais l'ombre de quelqu'un. Après lui je me suis dit qu'il en était finit des hommes possessifs et que j'allais vivre ma vie de couple comme un être à part entière et non comme un appendice de l'autre.
Par contre comme je le disais il n'y a pas de recette miracle. Après un temps de deuil assisté comme je l'ai dit (amis, médocs), j'ai soudainement eu un déclic qui m'a fait tourner la page. Le déclic ça a été : "il m'a fait souffrir et je ne peux pas l'accepter, j'ai trop souffert". Ainsi quand il est revenu vers moi je lui ai dis qu'il était trop tard. Et c'est lui ensuite qui a mis du temps à s'en remettre, parce qu'il avait compris trop tard qu'il tenait à moi (il avait voulu tester si l'herbe était plus verte ailleurs).