Bonjour,
C'est vrai, je n'ai jamais accouché... comment parler de la douleur de l'accouchement dans ce cas. Disons que je pense sincèrement qu'être bien préparée augmente les chances de bien vivre son futur accouchement (on se comprend bien hein : ça ne règle pas tout, ça "augmente les chances de"). À mon sens, être "préparer", c'est aussi réfléchir sur la douleur et ce qu'elle signifie, pour soi (et là, il n'y a pas de bonnes réponses).
La douleur qui est "un mauvais moment à passer", la douleur à endurer, la douleur pour la gloire... non merci, évidemment. Par contre, il y a d'autres idées qui peuvent s'insinuer doucement à travers la douleur. La douleur comme passage pour faire naître bébé, la douleur comme force intérieure, la douleur comme fierté d'avoir réussie "seule" (et attention, il n'est pas question de "gloire" mais d'un sentiment personnel qu'on ne cherche ni à analyser ni à comparer), la douleur comme moyen de gérer son accouchement et non pas "de se faire gérer" (quand on accepte une subtance de synthèse, il faut aussi accepter d'être observée de plus prêt), la douleur comme "non pathologique" donc "normale", la douleur comme moyen d'éviter les "désagréments" qui peuvent survenir avec des analgésiques quand bébé sera là, la douleur comme un dépassement de soi avec comme idée que chaque femme peut supporter cette douleur (autrement, la race humaine ne serait pas tel qu'on la connaît), la douleur comme moyen de communiquer avec son bébé, de le sentir progresser, de l'accompagner dans son trajet...
Bien sûr qu'il ne faut pas "virer fou". Mais il ne faut pas non plus qualifier de "folles" celles qui croient plus en ces "autres significations" de la douleur qu'en la péridurale. L'accouchement est peut-être une affaire d'équipe pour certaine... mais quelque part, c'est aussi et surtout une affaire personnelle. Un accouchement est réussi, quel qu'il soit, si la femme qui le vie en est heureuse.
Enfin bref, aujourd'hui, moi qui ne sait rien de la "douleur de l'accouchement", je préfére qu'on mentionne ces "autres raisons" plutôt qu'on me demande si je désire qu'on fasse venir l'anesthésiste. Sachant que le-dit anesthésiste vient rarement "illico" (et que la péridurale ne marche pas toujours parfaitement), j'aime autant me préparer autrement qu'en me disant "Il y a la péridurale au cas où". Ça ne m'empêche pas d'être une femme d'aujourd'hui qui sait, dans un recoin de sa pensée, que la péridurale existe. Et qui sait aussi que, péridurale ou non, elle aura accouché et sera devenu mère dans tous les sens du terme. Se préparer à accoucher, c'est aussi ne pas se mettre de pression. On peut se visualiser en train d'accoucher, on peut s'imaginer la douleur et se dire que "telle réaction" est idéale. Mais si les choses se passent différemment, les choses se passeront différemment et c'est tout.
Enfin bref...
J'apprécie particulièrement la réponse de Nancy.
Pour celles que ça intéresse, j'ajouterais le lien vers une conférence de Isabelle Brabant, sage-femme, sur "La douleur de l'accouchement". Je crois que ça vaut vraiment la peine d'être écouté, surtout vers le "milieu".
http://194.57.187.30/~belbernard/misc/sons/ASPQ04/VOICE024.MP3
Edit:
Un autre lien sur la péridurale. C'est un lien qui est présente surtout un "contre" la péridurale. Je vous invite à lire les rubriques évidemment mais surtout la section "Vos commentaires sur cette page", qui reprend autant de "je veux" que de "je ne veux pas". http://www.chez.com/accouchement/peridurale.htm
Caroline
C'est vrai, je n'ai jamais accouché... comment parler de la douleur de l'accouchement dans ce cas. Disons que je pense sincèrement qu'être bien préparée augmente les chances de bien vivre son futur accouchement (on se comprend bien hein : ça ne règle pas tout, ça "augmente les chances de"). À mon sens, être "préparer", c'est aussi réfléchir sur la douleur et ce qu'elle signifie, pour soi (et là, il n'y a pas de bonnes réponses).
La douleur qui est "un mauvais moment à passer", la douleur à endurer, la douleur pour la gloire... non merci, évidemment. Par contre, il y a d'autres idées qui peuvent s'insinuer doucement à travers la douleur. La douleur comme passage pour faire naître bébé, la douleur comme force intérieure, la douleur comme fierté d'avoir réussie "seule" (et attention, il n'est pas question de "gloire" mais d'un sentiment personnel qu'on ne cherche ni à analyser ni à comparer), la douleur comme moyen de gérer son accouchement et non pas "de se faire gérer" (quand on accepte une subtance de synthèse, il faut aussi accepter d'être observée de plus prêt), la douleur comme "non pathologique" donc "normale", la douleur comme moyen d'éviter les "désagréments" qui peuvent survenir avec des analgésiques quand bébé sera là, la douleur comme un dépassement de soi avec comme idée que chaque femme peut supporter cette douleur (autrement, la race humaine ne serait pas tel qu'on la connaît), la douleur comme moyen de communiquer avec son bébé, de le sentir progresser, de l'accompagner dans son trajet...
Bien sûr qu'il ne faut pas "virer fou". Mais il ne faut pas non plus qualifier de "folles" celles qui croient plus en ces "autres significations" de la douleur qu'en la péridurale. L'accouchement est peut-être une affaire d'équipe pour certaine... mais quelque part, c'est aussi et surtout une affaire personnelle. Un accouchement est réussi, quel qu'il soit, si la femme qui le vie en est heureuse.
Enfin bref, aujourd'hui, moi qui ne sait rien de la "douleur de l'accouchement", je préfére qu'on mentionne ces "autres raisons" plutôt qu'on me demande si je désire qu'on fasse venir l'anesthésiste. Sachant que le-dit anesthésiste vient rarement "illico" (et que la péridurale ne marche pas toujours parfaitement), j'aime autant me préparer autrement qu'en me disant "Il y a la péridurale au cas où". Ça ne m'empêche pas d'être une femme d'aujourd'hui qui sait, dans un recoin de sa pensée, que la péridurale existe. Et qui sait aussi que, péridurale ou non, elle aura accouché et sera devenu mère dans tous les sens du terme. Se préparer à accoucher, c'est aussi ne pas se mettre de pression. On peut se visualiser en train d'accoucher, on peut s'imaginer la douleur et se dire que "telle réaction" est idéale. Mais si les choses se passent différemment, les choses se passeront différemment et c'est tout.
Enfin bref...
J'apprécie particulièrement la réponse de Nancy.
Pour celles que ça intéresse, j'ajouterais le lien vers une conférence de Isabelle Brabant, sage-femme, sur "La douleur de l'accouchement". Je crois que ça vaut vraiment la peine d'être écouté, surtout vers le "milieu".
http://194.57.187.30/~belbernard/misc/sons/ASPQ04/VOICE024.MP3
Edit:
Un autre lien sur la péridurale. C'est un lien qui est présente surtout un "contre" la péridurale. Je vous invite à lire les rubriques évidemment mais surtout la section "Vos commentaires sur cette page", qui reprend autant de "je veux" que de "je ne veux pas". http://www.chez.com/accouchement/peridurale.htm
Caroline
