Le procès de la mort de Léa, tuée par une grue
Le propriétaire de l'engin, son fils et le maire du village comparaissent lundi à Albertville après la mort de la fillette, écrasée dans une cour d'école, en 2004.
Le drame s'est déroulé dans le village de Bellentre.
A.Ga. - le 04/05/2007 - 16h16
Léa jouait aux billes quand la grue d'un chantier s'est effondrée sur elle. Touchée à la tête par la flèche de l'engin, la fillette de huit ans est décédée à l'hôpital. Le drame s'est déroulé dans la cour de l'école primaire de Bellentre, un village de la Tarentaise, en Savoie, le 8 octobre 2004. Lundi, trois personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel d'Albertville pour "homicide involontaire".
Jean-Michel Broche, le propriétaire de la grue et de la maison en réfection, est poursuivi pour "manquement délibéré à une obligation de sécurité" et "mise en danger d'autrui". On lui reproche de ne pas avoir vérifié son engin. Il encourt jusqu'à cinq ans de prison, la peine la plus lourde. Son fils, Benoît Broche, poursuivi pour "maladresse, imprudence, négligence ou inattention" encourt trois ans de prison. La dernière personne à comparaître est le maire de la commune, Michel Girod, à qui on reproche un manquement à une obligation de prudence, est passible d'une peine de trois ans.
Interrogé par la presse quelques mois après le drame, le papa de Léa, Jean-Marc Montez racontait que la "grue était pourrie, elle avait 27 ans d'âge, n'était pas contrôlée depuis huit ans. Elle devait tomber un jour ou l'autre". Ce fut ce jour d'octobre à 15 h 15 sur la petite Léa.
Le propriétaire de l'engin, son fils et le maire du village comparaissent lundi à Albertville après la mort de la fillette, écrasée dans une cour d'école, en 2004.
Le drame s'est déroulé dans le village de Bellentre.
A.Ga. - le 04/05/2007 - 16h16
Léa jouait aux billes quand la grue d'un chantier s'est effondrée sur elle. Touchée à la tête par la flèche de l'engin, la fillette de huit ans est décédée à l'hôpital. Le drame s'est déroulé dans la cour de l'école primaire de Bellentre, un village de la Tarentaise, en Savoie, le 8 octobre 2004. Lundi, trois personnes comparaissent devant le tribunal correctionnel d'Albertville pour "homicide involontaire".
Jean-Michel Broche, le propriétaire de la grue et de la maison en réfection, est poursuivi pour "manquement délibéré à une obligation de sécurité" et "mise en danger d'autrui". On lui reproche de ne pas avoir vérifié son engin. Il encourt jusqu'à cinq ans de prison, la peine la plus lourde. Son fils, Benoît Broche, poursuivi pour "maladresse, imprudence, négligence ou inattention" encourt trois ans de prison. La dernière personne à comparaître est le maire de la commune, Michel Girod, à qui on reproche un manquement à une obligation de prudence, est passible d'une peine de trois ans.
Interrogé par la presse quelques mois après le drame, le papa de Léa, Jean-Marc Montez racontait que la "grue était pourrie, elle avait 27 ans d'âge, n'était pas contrôlée depuis huit ans. Elle devait tomber un jour ou l'autre". Ce fut ce jour d'octobre à 15 h 15 sur la petite Léa.
