Pêle mêle :mes coups de coeur! | Page 66 | Femiboard: Grossesse
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Pêle mêle :mes coups de coeur!

Marikolette

Administratrice
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Je vous en avais déj0 parlé, et il vient de sortir en poche!!!!
Foncez!!!!!!!! (les deux suivants viennent d'être publiés en France.
Un polar qui finit en rhriller et vous tient en haleine de façon incroyable, à la fin de chaque chapitre vous restez sur votre faim,impatient de connaître la suite:

]De Adler Olsenè€50 en LP.
Au Danemark,Merete, promise à un avenir politique prometteur disparaît à l'âge de 32 ans.On la croit morte noyée.
En fait elle croupit dans une cage pendant...cinq ans...subissant la pression de ses boureaux.
Carl Morck, un policier désabusé comme on les aime, va déterrer l'enquête avec l'aide son acolyte Assad ' (un syrien super futé).
Nous allons vivre en parallèle l'acharnement des deux policiers et le sort peu enviable de la prisonnière dont les jours sont comptés.
L'auteur joue avec nos nerfs car si à la fin d'un chapitre on est sur le point de comprendre les choses, le suivant nous destabilise...
EPOUSTOUFLANT!!!!!!!!!!!!!!
 

Marikolette

Administratrice
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On ne présente plus Foenkinos...ses livres sont de purs bijoux.
Je vous conseille son dernier livre
"Je vais mieux"
19€50 chez Gallimard.
L'histoire d'un homme qui un beau matin se lève avec un fichu mal de dos.
Malgré tous les examens possibles :IRM-radios- magnétiseuse-prostituée -(voui voui) etc... rien n'y fait.La douleur est là tenace et inexplicable.

Mais voilà, notre héros a une vie pleine de soucis: sa femme veut le quitter,son collègue de travail lorgne sa place,ses enfants se mettent à lui reprocher ses absences...
Hé bien ouiiiii IL EN A PLEIN LE DOS!!!!

Finalement cette épreuve du mal de dos va être sa rédemption.
En bouleversant sa vie routinière, elle lui permet de changer enfin de comportement.

Un régal,mes Peoplettes!

Profitez en pour découvrir tous ses bouquins en poche,il a une sacrée poésie cet homme là:



«Je pense à Iris qui fut importante tout de même, à Émilie aussi, à Céline bien sûr, et puis d'autres prénoms dans d'autres pénombres, mais c'est Alice, toujours Alice qui est là, immuable, avec encore des rires au-dessus de nos têtes, comme si le premier amour était une condamnation à perpétuité.»
Alice et Fritz s'aiment, et passent leur vie à se séparer. Les raisons : la cyclothymie des mouvements passionnels, les parents et les beaux-parents, le travail et les collègues, les amis d'enfance, deux Polonais comme toujours, les cheveux et les dents, une longue histoire de cravate, la jalousie, et Schopenhauer bien sûr.



« François pensa : si elle commande un déca, je me lève et je m’en vais. C’est la boisson la moins conviviale qui soit. Un thé, ce n’est guère mieux. On sent qu’on va passer des dimanches après-midi à regarder la télévision. Ou pire : chez les beaux-parents. Finalement, il se dit qu’un jus ça serait bien. Oui, un jus, c’est sympathique. C’est convivial et pas trop agressif. On sent la fille douce et équilibrée. Mais quel jus ? Mieux vaut esquiver les grands classiques : évitons la pomme ou l’orange, trop vu. Il faut être un tout petit peu original, sans être toutefois excentrique. La papaye ou la goyave, ça fait peur. Le jus d’abricot, ça serait parfait. Si elle choisit ça, je l’épouse…
– Je vais prendre un jus… Un jus d’abricot, je crois, répondit Nathalie.



«Je voulais dire à mon grand-père que je l'aimais, mais je n'y suis pas parvenu. J'ai si souvent été en retard sur les mots que j'aurais voulu dire. Je ne pourrai jamais faire marche arrière vers cette tendresse. Sauf peut-être avec l'écrit, maintenant. Je peux le lui dire, là.»
David Foenkinos nous offre ici une méditation sensible sur la vieillesse et les maisons de retraite, la difficulté de comprendre ses parents, l'amour conjugal, le désir de créer et la beauté du hasard, au fil d'une histoire simple racontée avec délicatesse, humour, et un art maîtrisé des formules singulières ou poétiques.