Je ne sais pas si ce post va avoir du succés...à suivre:
J'espère que ce zizigouigoui de Houellebeck
n'aura pas le Prix Goncourt pour son livre "La carte et le territoire" je déteste:vomi: ce type pour la version dégradante qu'il donne des femmes dans ses fichus romans...
Voici ma chouchoute
Je vous parlais d son dernier bouquin ici: http://www.femiboard.com/lectures/42971-apocalypse-bebe.html
J'espère que ce zizigouigoui de Houellebeck

n'aura pas le Prix Goncourt pour son livre "La carte et le territoire" je déteste:vomi: ce type pour la version dégradante qu'il donne des femmes dans ses fichus romans...
Voici ma chouchoute

Je vous parlais d son dernier bouquin ici: http://www.femiboard.com/lectures/42971-apocalypse-bebe.html
Virginie Despentes signe là
un nouveau livre moins trash que ses précédents:" Baise-moi","Bye Bye blondie" ( bientôt au cinéma avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart).
C'est tout de même un road book trash , haut en couleur.
L'histoire ? entre polar et romance voici deux détectives privéEs déglinguées et pas vraiment professionneles : Lucie et "La Hyène " lesbienne volcanique ,lancées sur les traces de la fugueuse Valentine, 15 ans.
Celle ci veut retrouver sa mère à Barcelone,mais devant l'indifférence indiscible de sa génitrice,elle s'effondre.
De la France à l'Espagne, de la bourgeoisie feutrée aux cités rebelles , elles vont tout faire pour la retrouver.
Attention tout de même,la vision du monde vue par Virginie Despentes peut dérouter.
Ah!!!! autre chose: tous les personnages du bouquin sont féminins...à part le père de Valentine
.
Extrait: ( il s'agit de Lucie )
"Il n’y a pas si longtemps de ça, j’avais encore trente ans. Tout pouvait arriver. Il suffisait de faire les bons choix, au bon moment. Je changeais souvent de travail, mes contrats n’étaient pas renouvelés, je n’avais pas le temps de m’ennuyer. Je ne me plaignais pas de mon niveau de vie. J’habitais rarement seule. Les saisons s’enchaînaient façon paquets de bonbons : faciles à gober et colorés. J’ignore à quel moment la vie a cessé de me sourire.
Aujourd’hui, j’ai le même salaire qu’il y a dix ans. À l’époque, je trouvais que je m’en tirais bien. L’élan s’est ralenti, après mes trente ans, un souffle qui me portait s’est éteint. Et je sais que la prochaine fois que je me retrouverai sur le marché de l’emploi, je serai une femme mûre, sans qualification. C’est comme ça que je m’accroche à la place que j’ai, comme si ma vie en dépendait."

un nouveau livre moins trash que ses précédents:" Baise-moi","Bye Bye blondie" ( bientôt au cinéma avec Béatrice Dalle et Emmanuelle Béart).
C'est tout de même un road book trash , haut en couleur.
L'histoire ? entre polar et romance voici deux détectives privéEs déglinguées et pas vraiment professionneles : Lucie et "La Hyène " lesbienne volcanique ,lancées sur les traces de la fugueuse Valentine, 15 ans.
Celle ci veut retrouver sa mère à Barcelone,mais devant l'indifférence indiscible de sa génitrice,elle s'effondre.
De la France à l'Espagne, de la bourgeoisie feutrée aux cités rebelles , elles vont tout faire pour la retrouver.
Attention tout de même,la vision du monde vue par Virginie Despentes peut dérouter.
Ah!!!! autre chose: tous les personnages du bouquin sont féminins...à part le père de Valentine

Extrait: ( il s'agit de Lucie )
"Il n’y a pas si longtemps de ça, j’avais encore trente ans. Tout pouvait arriver. Il suffisait de faire les bons choix, au bon moment. Je changeais souvent de travail, mes contrats n’étaient pas renouvelés, je n’avais pas le temps de m’ennuyer. Je ne me plaignais pas de mon niveau de vie. J’habitais rarement seule. Les saisons s’enchaînaient façon paquets de bonbons : faciles à gober et colorés. J’ignore à quel moment la vie a cessé de me sourire.
Aujourd’hui, j’ai le même salaire qu’il y a dix ans. À l’époque, je trouvais que je m’en tirais bien. L’élan s’est ralenti, après mes trente ans, un souffle qui me portait s’est éteint. Et je sais que la prochaine fois que je me retrouverai sur le marché de l’emploi, je serai une femme mûre, sans qualification. C’est comme ça que je m’accroche à la place que j’ai, comme si ma vie en dépendait."