Mon accouchement de rêve …..
Mercredi 14 juin, midi : visite quotidienne chez le gynécologue. Il est ravi parce que le col commence à bien se modifier. Il me propose de décoller la membrane, en m’expliquant que les contractions ont de grandes chances d’arriver dans la soirée avec un accouchement dans la nuit ou le lendemain matin ! Me voila donc repartie chez moi, toute contente de cette bonne nouvelle, en attendant patiemment que les contractions de travail arrivent !
Je commence en effet à les ressentir dans l’après-midi ! Je préviens chéri qui, par extrême compassion, ressent lui aussi des contractions !
La soirée commence et nous sommes, monsieur chéri et moi, tranquillement installés, en train de compter l’intervalle entre 2 contractions. Elles commencent à se manifester de plus en plus régulièrement et j’envoie un petit message à mes copines pour les prévenir du départ imminent ! Nous prenons quand même le temps de dîner légèrement, plus pour laisser le temps au travail de se faire que par réelle faim ! Je prends un bain pour me détendre et nous nous décidons à partir vers 22h00.
Arrivés à la maternité, une sage-femme adorable me prend en charge et rassure chéri qui veut rester dans le couloir à attendre patiemment, en lui promettant de le prévenir des évolutions de l’accouchement ! Ma mère prend alors le relais pour m’accompagner pendant ce moment !
Entrée e salle de travail à 23h00 et col dilaté à 1. La sage-femme me dit : « Votre mari a bien fait de ne pas rester dans le couloir, vous n’accoucherez certainement pas avant demain dans la matinée ». A ce moment, les contractions se succèdent de plus en plus rapidement, et leur intensité me parait énorme, bien que largement supportable. Je fais ma fiérotte en disant à ma mère que si c’est comme ça d’accoucher, je ne demanderais même pas la péridurale. La SF me pose une perfusion de dérivé de morphine en attendant... Elle revient 1h30 plus tard, nouvel examen du col : aucun changement ! Elle me prévient que cela risque d’être long. Je demande à me lever pour faire pipi et je perds le gros du bouchon muqueux ainsi que les eaux (je ne le saurais que plus tard) sans même m’en rendre compte …Je retourne dans ma salle et me prépare à patienter !
1 heure après, ce n’est plus du tout la même intensité ! Ouille ouille ouille que ça fait mal ! Les contractions prennent une ampleur impressionnante et j’ai beaucoup de mal à les contrôler. A 2h30, je n’en peux plus de douleur et ma mère sort appeler la SF. Je n’en peux plus, je lui demande de tout arrêter et de reprendre demain. Elle rigole et me prévient que ce n’est pas possible. Examen : col dilaté à 3, appel à l’anesthésiste qui arrive immédiatement et me pose la péridurale avec grand soin et beaucoup de professionnalisme et de gentillesse. Et là, le miracle se produit : 10 minutes après, plus de douleurs, uniquement la sensation des contractions et de la poussée de mon bébé. La pression retombe, le vrai travail peut se faire, je suis à l’écoute de tout se qui se passe dans mon corps et j’ai l’impression unique de communiquer avec mon bébé qui se prépare à venir.
3h30, le col est à 7 cm. Emma a branché le turbo ! Elle est maintenant pressée de venir ! La SF décide de percer la poche des eaux, mais rien ne se produit ! Je réalise alors que ce que j’avais perdu plus tôt, n’était pas qu’une grosse envie de pipi, mais bel et bien les eaux ! Mon gynéco est prévenu et arrive 45 minutes après … On pose les étriers, le masque à oxygène, je me mets en position et je sens la tête de mon bébé qui pousse vers la sortie. 15 minutes, 2 contractions et 4 poussées plus tard, il est 4h36, on me tend ma fille, et je ressens un immense bonheur, une joie incomparable. Dire qu’il s’agit du plus beau moment de ma vie me parait dérisoire par rapport à ce sentiment qui m’envahi : indescriptible, immense, fantastique … J’ai ma fille contre moi, peau à peau ! C’est magique ! On nous laisse le temps de nous rencontrer, de nous découvrir enfin, de nous aimer en direct ! La toilette peut attendre, la priorité est à ce moment unique, qu’ils nous laissent partager dans la plus belle intimité … Le gynéco recoud l’éraillure, nous félicite Emma et moi pour ce bel accouchement, m’embrasse et quitte la salle de travail. La lumière est tamisée, je continue à savourer ce moment intense avec ma fille. La grand-mère est aux anges, et moi au paradis. Papa arrive et tombe immédiatement sous le charme de sa petite princesse. 1h00 après, bébé a sa première toilette, dans la salle de travail ou tout est prévu pour que bébé reste près de sa maman. Emma est dans les bras de son père, les larmes aux yeux et le cœur rempli d’émotion. Je n’arrive pas à détacher mon regard de ma petite fille, je la trouve tellement belle, parfaite. Je ne réalise pas encore ce qui se passe, comment ce miracle a pu se produire, mais c’est y est, je suis maman, les larmes de joie coulent sans que je ne puisse les retenir.
A 6h30, on nous monte dans notre chambre … la vie à 3 peut commencer.
Le 15 juin 2006, à 4h36, mon petit amour a accroché un sourire à mes lèvres …. Depuis, il ne me quitte pas !
Mon Emma, mon amour, si tu savais comme je t’aime …..
Mercredi 14 juin, midi : visite quotidienne chez le gynécologue. Il est ravi parce que le col commence à bien se modifier. Il me propose de décoller la membrane, en m’expliquant que les contractions ont de grandes chances d’arriver dans la soirée avec un accouchement dans la nuit ou le lendemain matin ! Me voila donc repartie chez moi, toute contente de cette bonne nouvelle, en attendant patiemment que les contractions de travail arrivent !
Je commence en effet à les ressentir dans l’après-midi ! Je préviens chéri qui, par extrême compassion, ressent lui aussi des contractions !
La soirée commence et nous sommes, monsieur chéri et moi, tranquillement installés, en train de compter l’intervalle entre 2 contractions. Elles commencent à se manifester de plus en plus régulièrement et j’envoie un petit message à mes copines pour les prévenir du départ imminent ! Nous prenons quand même le temps de dîner légèrement, plus pour laisser le temps au travail de se faire que par réelle faim ! Je prends un bain pour me détendre et nous nous décidons à partir vers 22h00.
Arrivés à la maternité, une sage-femme adorable me prend en charge et rassure chéri qui veut rester dans le couloir à attendre patiemment, en lui promettant de le prévenir des évolutions de l’accouchement ! Ma mère prend alors le relais pour m’accompagner pendant ce moment !
Entrée e salle de travail à 23h00 et col dilaté à 1. La sage-femme me dit : « Votre mari a bien fait de ne pas rester dans le couloir, vous n’accoucherez certainement pas avant demain dans la matinée ». A ce moment, les contractions se succèdent de plus en plus rapidement, et leur intensité me parait énorme, bien que largement supportable. Je fais ma fiérotte en disant à ma mère que si c’est comme ça d’accoucher, je ne demanderais même pas la péridurale. La SF me pose une perfusion de dérivé de morphine en attendant... Elle revient 1h30 plus tard, nouvel examen du col : aucun changement ! Elle me prévient que cela risque d’être long. Je demande à me lever pour faire pipi et je perds le gros du bouchon muqueux ainsi que les eaux (je ne le saurais que plus tard) sans même m’en rendre compte …Je retourne dans ma salle et me prépare à patienter !
1 heure après, ce n’est plus du tout la même intensité ! Ouille ouille ouille que ça fait mal ! Les contractions prennent une ampleur impressionnante et j’ai beaucoup de mal à les contrôler. A 2h30, je n’en peux plus de douleur et ma mère sort appeler la SF. Je n’en peux plus, je lui demande de tout arrêter et de reprendre demain. Elle rigole et me prévient que ce n’est pas possible. Examen : col dilaté à 3, appel à l’anesthésiste qui arrive immédiatement et me pose la péridurale avec grand soin et beaucoup de professionnalisme et de gentillesse. Et là, le miracle se produit : 10 minutes après, plus de douleurs, uniquement la sensation des contractions et de la poussée de mon bébé. La pression retombe, le vrai travail peut se faire, je suis à l’écoute de tout se qui se passe dans mon corps et j’ai l’impression unique de communiquer avec mon bébé qui se prépare à venir.
3h30, le col est à 7 cm. Emma a branché le turbo ! Elle est maintenant pressée de venir ! La SF décide de percer la poche des eaux, mais rien ne se produit ! Je réalise alors que ce que j’avais perdu plus tôt, n’était pas qu’une grosse envie de pipi, mais bel et bien les eaux ! Mon gynéco est prévenu et arrive 45 minutes après … On pose les étriers, le masque à oxygène, je me mets en position et je sens la tête de mon bébé qui pousse vers la sortie. 15 minutes, 2 contractions et 4 poussées plus tard, il est 4h36, on me tend ma fille, et je ressens un immense bonheur, une joie incomparable. Dire qu’il s’agit du plus beau moment de ma vie me parait dérisoire par rapport à ce sentiment qui m’envahi : indescriptible, immense, fantastique … J’ai ma fille contre moi, peau à peau ! C’est magique ! On nous laisse le temps de nous rencontrer, de nous découvrir enfin, de nous aimer en direct ! La toilette peut attendre, la priorité est à ce moment unique, qu’ils nous laissent partager dans la plus belle intimité … Le gynéco recoud l’éraillure, nous félicite Emma et moi pour ce bel accouchement, m’embrasse et quitte la salle de travail. La lumière est tamisée, je continue à savourer ce moment intense avec ma fille. La grand-mère est aux anges, et moi au paradis. Papa arrive et tombe immédiatement sous le charme de sa petite princesse. 1h00 après, bébé a sa première toilette, dans la salle de travail ou tout est prévu pour que bébé reste près de sa maman. Emma est dans les bras de son père, les larmes aux yeux et le cœur rempli d’émotion. Je n’arrive pas à détacher mon regard de ma petite fille, je la trouve tellement belle, parfaite. Je ne réalise pas encore ce qui se passe, comment ce miracle a pu se produire, mais c’est y est, je suis maman, les larmes de joie coulent sans que je ne puisse les retenir.
A 6h30, on nous monte dans notre chambre … la vie à 3 peut commencer.
Le 15 juin 2006, à 4h36, mon petit amour a accroché un sourire à mes lèvres …. Depuis, il ne me quitte pas !
Mon Emma, mon amour, si tu savais comme je t’aime …..
