En avant pour la selection de la rentrée littéraire:
"Rien ne s'oppose à la nuit"
de Delphine de Vigan
Récit extrêmement touchant , dérangeant parce qu'il met en lumière la difficulté pour une enfant (Delphine de Vigan) de vivre auprès d'une mère bipolaire , aimante mais fragile.
Le titre est inspiré du superbe "Osez Joséphine" de Bashung.
En 2008 la mère de l'auteure se suicide à l'âge de 68 ans.
Lucille née en 1946 était la troisième enfant d’une fratrie de neuf enfants
. Une famille avec ses moments de bonheur et ses drames.
Lucille sera marquée à tout jamais par la mort accidentelle d’un de ses frères, puis le suicide de deux autres.
Lucille, le belle Lucille, une enfant renfermée puis une adolescente qui cherchera la liberté.
Fuir ses parents pour accéder à l'indépendance.
Et puis, la maladie qui se déclare.
Une maladie mentale qui la fait commettre des actes insensés.
Elle sera internée, suivie en hôpital psychiatrique.
Delphine de Vigan explore la mémoire familiale, cherche à comprendre si la maladie couvait déjà en Lucille.
Extraits:
"Je perçois chaque jour qui passe combien il m'est difficile d’écrire ma mère, de la cerner par les mots, combien sa voix me manque. Lucille nous a très peu parlé de son enfance. Elle ne racontait pas. Aujourd’hui, je me dis que c’était sa manière d’échapper à la mythologie, de refuser la part de fabulation et de reconstruction narrative qu’abritent toutes les familles. "
"
Un soir de ce même hiver, alors que nous rentrions d'un rendez-vous chez le dentiste et marchions côte à côte sur le trottoir étroit de la rue de la Folie-Méricourt, mon fils m'a demandé, sans préavis et sans que rien, dans la conversation qui avait précédé, ait pu l'amener à cette question :
- Grand-mère... elle s'est suicidée, en quelque sorte ? "
"Rien ne s'oppose à la nuit"
Récit extrêmement touchant , dérangeant parce qu'il met en lumière la difficulté pour une enfant (Delphine de Vigan) de vivre auprès d'une mère bipolaire , aimante mais fragile.
Le titre est inspiré du superbe "Osez Joséphine" de Bashung.
En 2008 la mère de l'auteure se suicide à l'âge de 68 ans.
Lucille née en 1946 était la troisième enfant d’une fratrie de neuf enfants
. Une famille avec ses moments de bonheur et ses drames.
Lucille sera marquée à tout jamais par la mort accidentelle d’un de ses frères, puis le suicide de deux autres.
Lucille, le belle Lucille, une enfant renfermée puis une adolescente qui cherchera la liberté.
Fuir ses parents pour accéder à l'indépendance.
Et puis, la maladie qui se déclare.
Une maladie mentale qui la fait commettre des actes insensés.
Elle sera internée, suivie en hôpital psychiatrique.
Delphine de Vigan explore la mémoire familiale, cherche à comprendre si la maladie couvait déjà en Lucille.
Extraits:
"Je perçois chaque jour qui passe combien il m'est difficile d’écrire ma mère, de la cerner par les mots, combien sa voix me manque. Lucille nous a très peu parlé de son enfance. Elle ne racontait pas. Aujourd’hui, je me dis que c’était sa manière d’échapper à la mythologie, de refuser la part de fabulation et de reconstruction narrative qu’abritent toutes les familles. "
"
Un soir de ce même hiver, alors que nous rentrions d'un rendez-vous chez le dentiste et marchions côte à côte sur le trottoir étroit de la rue de la Folie-Méricourt, mon fils m'a demandé, sans préavis et sans que rien, dans la conversation qui avait précédé, ait pu l'amener à cette question :
- Grand-mère... elle s'est suicidée, en quelque sorte ? "
