Je ne me doutais pas que j'aurais tant de réponses et si rapidement, donc, je vous en remercie beaucoup :mrgreen: .
Le contexte fait que je n'ai pas envie qu'elle sache.
Elle sait bien que j'adorerais en avoir et que j'étais mal dans ma peau pour faire un bébé, car jeune, j'étais dans les Témoins de Jéhovah.
C'est d'ailleurs pour cette raison à nos 15 ans, sa mère l'avait empêché de continuer à me fréquenter.
Mais on s'est croisé durant 13 ans dans le village sans se dire un mot.
Mais il y a deux ans, j'ai pris mon courage à deux mains et je suis allée vers elle pour lui dire bonjour, on était folles de joie.
On regrettait d'avoir loupé nos mariages respectifs, et elle, que je n'aie pas partagé sa joie lors de la naissance de sa fille.
J'ai enfin fais la connaissance de son mari, mais il ne s'est jamais intéressé à moi. Lorsque j'allais chez eux, il était toujours occupé, que j'étais là ou pas, c'était pareil pour lui. Donc, je me sentais très mal à l'aise, je m'arrangeais pour la voir avant qu'il rentre du boulot.
Je parlais à cette amie de mon mal-être, suite à mon passé dans les Témoins de Jéhovah, que nous voulons un enfant mais que pour le moment, je souffrais encore des conséquences de ce passé.
Elle a fini par se livrer un peu en me disant que parfois elle craignait de faire mal à sa fille, qu'elle souffrait de ses pensées morbides. Je me suis renseignée auprès de mon psy pour lui donner des conseils, qui l'ont soulagés.
Mais suite à cela, elle essayait de voir où j'en étais et quand enfin j'allais me lancer.
Mais un jour, chez elle, le radiateur en fonte s'est décroché sous le poids de mes fesses (je pèse 52 kg pourtant !) et j'ai dû attendre le retour de son mari pour lui expliquer la chose, elle ne m'a pas soutenu et m'a fait comprendre qu'il le prendrait mal.
Dès son arrivée, elle n'a même pas pris la parole pour expliquer l'incident, alors, c'est moi qui lui ai dis (franchement, y'avait pas de quoi en faire un drame). Mais, il a montré sa colère et je me suis dis qu'elle était soumise, qu'elle avait peur de son mari. Donc, j'ai commencé à espacer mes visites. Ensuite elle est tombée enceinte du second.
Depuis, elle ne se livre plus du tout, tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes pour elle, pas une ombre au tableau, alors je ne vois pas comment je pourrais me confier.
Lorsque je vais chez elle, son mari ne prends jamais 30 secondes pour s'asseoir avec nous.
C'est vrai Ana, ce n'est plus une vraie amie, sinon je lui dirais sans hésiter.
Donc Ophée et Briandhuet, je vais avoir du mal à creuver cet abcès...
Chips, je vais continuer à faire celle qui ne se sent pas coupable, mais c'est très difficile lorsque je passe un moment avec des enfants et leurs parents, je rentre souvent en pleurs tellement je m'en veux de ne pas trouver cette force d'affronter en face cette phobie.¨Pourtant, y'a qu'en me lancant dans une grossesse que je pourrai l'affronter, pas autrement.
Alors je suis exactement dans l'état d'une femme qui a la phobie du vide et qui est dans l'avion, prête à faire un saut en parachute. C'est terrible de ne pas savoir comment je vais réagir en me lancant. Pourtant, c'est mon grand rêve.
Méli, j'ai aussi une amie qui aimerait avoir un enfant et qui a des problèmes gynéco, elle n'a pas voulu me dire quoi exactement, car j'ai bien vu que ça la rendait triste de donner des détails. Elle m'a dit qu'elle en aura, mais plus tard.
Lorsque je la vois, je ne lui demande jamais où ça en est car je sais que c'est un sujet difficile. Donc, tu me confirmes que j'agis bien.
Voilà les filles, c'était important pour moi d'en parler car je sais qu'elle va bientôt me rendre visite et j'appréhende un peu.
Enormes Bisous, ce site est formidable et vous aussi !!!!
