Gaucher ou droitier? | Page 2 | Femiboard: Grossesse
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Gaucher ou droitier?

emanymton

dents vous avez dit dents
#6
bah euh notre second à 3 ans et demi et jongle encore entre ses deux mains....
Ema
 
#7
Au début, ils st à l' aise avec les 2 et puis, ça se précise et s' affine plus tard; à près, ça varie vraiment d' un enfant à l' autre!!

Quand, je dis 18/24 mois, c' est définitif et vraiment acquis!!! et jusqu' à cet âge, bb a le temps de changer..

Il peut-être à l' aise à 6 mois avec sa main droite et puis plus tard avec sa main gauche qui d' ailleurs sera définitive!!

Tu nous diras pour ta puce!!!

Mon fils est resté gaucher très longtemps et quand il a commencé le dessin et les jeux plus précis, ça a été la main droite!!!
 
#8
Voici un p'tit article...

Tu vois, jusqu' à 3 ans, rien n' est definif... mais,on a quand même souvent une idée, avec les jeux et le dessin!!!!

Si votre enfant se sert indifféremment de ses deux mains, cela signifie simplement qu'il n'est pas encore latéralisé. Un processus qui n'intervient pas avant 3 ans...

Droitier ou gaucher ?
La latéralisation, un processus important
Une première marque d'autonomie
Jusque là, votre enfant a surtout imité vos mouvements sans faire de choix personnel. Par exemple, si vous vous tenez en face de lui pour lui donner un objet, il le prendra souvent de la main gauche (si vous êtes droitier).
Le choix d'une main directrice peut donc apparaître comme une première marque d'autonomie qu'il convient de ne pas influencer (pour cet exemple, asseyez-vous souvent à ses côtés et non en face de lui). L'enfant commence à se différencier de ses parents, à affirmer sa personnalité.
A quel âge ?
Avant trois ans, un enfant apprend avant tout à coordonner ses mouvements. Il va donc utiliser indifféremment ses deux mains pour jouer, dessiner, attraper les objets que vous lui tendez. Le processus de latéralisation n'interviendra que vers l'âge de 3 ans. Ne tirez pas non plus de conclusion hâtive si votre bout'chou se sert plus volontiers d'une main que de l'autre...
 
#9
Un autre article...mais un p'tit long, mais vraiment intéressant :lol: :lol: :lol:

Maria De Agostini, Anne Lise Doyen
 
 
Inévitablement, lorsque l'on observe l'évolution d'un enfant durant ses premières années, nous vient en tête la question de sa « latéralité » : est-il déjà, sera-t-il droitier ou gaucher, ambidextre, gaucher contrarié ? A quel âge cela sera-t-il acquis ? Deux ans, cinq ans, davantage ? S'agit-il d'un choix comportemental ou d'une destinée héréditaire ? Pourquoi certains très jeunes enfants paraissent-ils mieux latéralisés que d'autres, plus enclins à utiliser une main ou un pied que l'autre ? Le point sur une question controversée par deux chercheuses de l'Inserm.
 


Les êtres humains sont en grande majorité droitiers ; à près de 90 % dans les pays occidentaux (1,2). Les enfants le sont un peu moins que les adultes . En effet, la préférence manuelle évolue avec l'âge et ne rejoint une certaine stabilité que vers 6-7 ans . Cependant dès la première année, voire « in utero », la latéralité manuelle apparaît sous différentes formes. Ainsi une étude récente de l'équipe de Peter Hepper (Fetal Behaviour Research Centre, Queen's University, Belfast)  a montré que les soixante bébés que l'on avait vus sucer leur pouce droit à l'échographie étaient tous devenus droitiers à l'âge de 10-12 ans ; en revanche, seuls les deux-tiers des quinze bébés qui avaient sucé leur pouce gauche étaient devenus gauchers . Pendant les premiers mois de vie, la latéralité paraît fluctuante ; néanmoins, certaines études signalent une utilisation préférentielle de la main droite quand le bébé veut appréhender un objet. Au fur et à mesure que l'enfant grandit et en attrape couramment, sa préférence manuelle devient de plus en plus manifeste, dès la deuxième année.


En 1997, dans une étude portant sur 1 155 enfants âgés de 2 ans et demi à 6 ans, notre groupe a constaté que 11,4 % d'entre eux étaient gauchers, ce pourcentage étant plus fort chez les garçons (13,9 %) que chez les filles (8,8 %)  (voir le graphique ci-dessous) (6). Nous avons suivi une partie de ces enfants (256 d'entre eux) pendant deux ans avec un examen de la préférence manuelle tous les six mois. L'analyse des données a mis en évidence deux phénomènes : d'une part, une évolution vers les extrémités pour les enfants à préférence manuelle mixte, qui deviennent droitiers ou gauchers avec l'âge ; d'autre part, une évolution de la gauche vers la droite, ces mêmes enfants à manualité mixte étant plus nombreux à devenir droitiers que gauchers.

Cette évolution reflète certainement à la fois l'influence de l'environnement et de l'expérience propre du sujet. Pour les enfants à préférence manuelle mixte vers 3 ans, l'utilisation de plus en plus fréquente d'une main pour une activité donnée augmente les chances d'utilisation de cette même main pour d'autres actions. Ainsi, l'apprentissage du dessin et de l'écriture, avec la manipulation régulière du crayon, joue certainement un rôle clé dans le renforcement d'une main et dans la stabilisation de la préférence manuelle vers les 7 ans. Ces résultats montrent que la latéralité manuelle d'un sujet résulte, entre autres, de l'influence du milieu et du renforcement provoqué par les actions que les sujets sont amenés à accomplir. Cette influence persiste tout au long de la vie, les sujets âgés se montrant plus fortement droitiers que les sujets jeunes.
 

Distribution typique des droitiers et des gauchers dans la population générale des enfants de 3 à 6 ans. En bleu : 3-4 ans ; en brun : 4-5 ans ; en jaune : 5-6 ans.



 
Préférence et performance

En réalité, la latéralité manuelle possède deux composantes : la préférence et la performance. La préférence manuelle peut être estimée soit à partir de questionnaires (chez l'adulte), soit à partir de tests de préférence (chez l'enfant).

Dans le premier cas, il s'agit pour le sujet de dire quelle main il utilise dans une série d'activités de la vie quotidienne (écrire, se brosser les dents, lancer une balle,…), certains items étant plus marqués culturellement que d'autres (par exemple manger ou écrire, pour des raisons différentes). Un assez grand nombre de questionnaires existent dans la littérature : ils varient pour leurs items (choix et nombre) et leur modalité de réponse (d'une réponse dichotomique en droite/gauche à des appréciations du type « toujours », « le plus souvent », « l'une ou l'autre des deux mains »). La classification des sujets qui en découle varie en fonction de ces deux paramètres et, en conséquence, la proportion de gauchers dans l'échantillon change également.
 
Dans le deuxième cas, il s'agit de tests de préférence, le plus souvent utilisés avec des enfants. Il est alors simplement demandé à l'enfant de réaliser une sélection d'actions de la vie quotidienne.
 
La performance (ou habileté) manuelle est évaluée dans des tâches réalisées avec les deux mains, exigeant la plupart du temps de la rapidité. Les deux épreuves les plus utilisées sont le déplacement de chevilles (voir la photo ci-dessous) et le pointillage. Mesures de préférence (Quelle est la main utilisée dans la plupart des activités quotidiennes ?) et de performance (Quelle est la main la plus rapide et précise ?) vont permettre d'estimer la direction de la latéralité (droite ou gauche) ainsi que le degré de latéralité (indépendamment de la direction, quelle est l'ampleur de la différence entre les deux mains ?).
 
Préférence et performance manuelles présentent certes des liens entre elles, mais constitueraient deux facettes complémentaires de la latéralité manuelle d'une personne : on peut préférer utiliser sa main droite dans la plupart des activités de la vie quotidienne, sans forcément être moins habile d'une main que de l'autre lors d'une épreuve de performance.


Un enfant exécute une épreuve de performance manuelle, le déplacement de chevilles.
L'une des particularités de la latéralité manuelle est la relative stabilité de sa prévalence. En l'absence de pression culturelle explicite contre l'usage de la main gauche, 85 à 90 % des individus écrivent de la main droite. Généralement dans les pays d'Afrique et d'Asie (gradient nord-ouest/sud-est), on retrouve moins de gauchers qu'en Europe ou en Amérique du Nord : autour de 5 %. De plus, on ne connaît pas de société majoritairement gauchère, et il est rare q'une fréquence de gauchers dépasse les 20 % au sein d'une population générale. Cette prévalence et ses quelques variations trouvent une explication dans les facteurs environnementaux et génétiques, et certainement dans leur interaction.
 
L'environnement pré et post-natal

Le rôle de l'environnement semble indiscutable dans le processus de latéralisation, sans que toutefois il soit aisé d'isoler les facteurs. En premier lieu, il faut souligner le rôle de l'environnement biologique sensoriel pré et post-natal : l'orientation de la position du fœtus serait en lien avec la future latéralité de l'enfant ; taux de testostérone fœtale, grossesses ou accouchements difficiles, prématurité influenceraient positivement la gaucherie. Le rang de naissance et l'âge de la mère sont par contre davantage discutés. La position du nourrisson couché sur le dos favoriserait davantage une latéralité droite que la position sur le ventre qui, elle, induirait moins d'asymétrie dans l'utilisation des deux mains. Les soins apportés aux bébés (et en particulier le portage qui se fait, pour la majorité des adultes, avec le bras gauche) pourraient également être responsables de la mise en place d'asymétries.

En second lieu, la comparaison de populations avec des attitudes culturelles explicites vis-à-vis de la latéralité manuelle souligne le rôle de l'environnement. Par exemple, la prévalence de la gaucherie en France a évolué dans les dernières décennies de 4 à 12 % en raison d'un changement des méthodes éducatives : la répression anti-gauchers a diminué dans la société. Dans d'autres pays (asiatiques et musulmans en particulier), la main gauche continue d'être mal-aimée même si cette pression culturelle tend à l'heure actuelle à se relâcher : elle ne saurait être utilisée que pour des activités « sales », les actions de manger et d'écrire devant être effectuées avec la main droite.
 

 
Les facteurs génétiques
 
La relative stabilité de la prévalence de la latéralité serait également un indicateur d'une explication au moins partiellement génétique. En effet, malgré la pression sociale et culturelle quasi universelle en faveur des droitiers, le phénotype « gaucher » a été conservé à l'échelle de l'évolution. Deuxièmement, les études familiales sont également en faveur d'une transmission génétique de la latéralité, que les hypothèses se portent sur la direction ou sur le degré : un couple de parents droitiers aurait une probabilité de 9 % d'avoir un enfant gaucher, alors que cette probabilité pour un couple de parents gauchers atteindrait environ 30 % ; il y a certes une augmentation de la prévalence de la sénestralité en fonction de celle des parents, mais le déterminisme est donc loin d'être complet. Une plus grande ressemblance familiale (parents/enfants ou frères/sœurs) a également été montrée pour le degré de latéralité : en particulier une forte ressemblance père/fille, qui permet de poser des hypothèses sur l'implication du chromosome X (9).

Pour comprendre la genèse de la latéralité, la méthode des jumeaux a largement été utilisée : elle compare des couples de jumeaux monozygotes (possédant 100 % de patrimoine génétique en commun) avec des couples de jumeaux dizygotes (faux-(jumeaux, qui possèdent 50 % de patrimoine génétique en commun pour les allèles qui diffèrent entre leurs deux parents). Même si les postulats et limites de cette méthode sont aujourd'hui bien connus, une plus grande ressemblance des premiers, comparés aux seconds, permet, là encore, de proposer une composante génétique pour la latéralité manuelle.
 
Toutefois, la méthode des jumeaux n'est sans doute pas la plus adaptée pour mettre en lumière des facteurs génétiques puisque les conditions prénatales gémellaires, en probabilité plus difficiles, pourraient induire davantage de gaucherie. Les résultats des nombreuses études ne permettent pas d'aboutir à un réel consensus. Néanmoins, une chose et sûre : la croyance en une latéralité en miroir des couples de jumeaux monozygotes (quand l'un est droitier, l'autre est gaucher) est purement fantaisiste !
 
Enfin, les récents progrès de la génétique moléculaire ont permis de localiser deux régions chromosomiques impliquées dans le degré de latéralité (et non dans la direction), dans des populations de frères gauchers. La première a été découverte en 1998 par l'équipe de Tim Crow, spécialiste de la schizophrénie (Department of Psychiatry, Warneford Hospital, Oxford) sur la région homologue des chromosomes X et Y (10) ; la seconde a été repérée, puis confirmée, par l'équipe d'Anthony Monaco (Wellcome Trust Centre for Human Genetics, University of Oxford, Oxford) sur le chromosome 2 après un criblage extensif du génome (11, 12). D'autres chromosomes pourraient être impliqués et plusieurs gènes concernés par la région du chromosome X détectée par le groupe de Crow. Les hypothèses ne manquent pas : liens avec les dyslexies, l'immunité, régions humaines homologues à celles de la souris impliquées dans la force de la préférence d'une patte sur l'autre, etc.
 
Quel hémisphère ?

L'explication de la latéralité a été évidemment recherchée au niveau cérébral. Depuis le milieu du XIXe siècle, la connaissance de la spécialisation hémisphérique a évolué d'une façon importante, essentiellement grâce aux observations de patients atteints de lésions cérébrales ; elle continue d'évoluer grâce aux récentes techniques d'imagerie cérébrale.
 
Les deux hémisphères cérébraux assument des fonctions cognitives différentes, voire des aspects différents de la même fonction (image de cerveau). Le binôme langage/espace est classiquement utilisé pour représenter l'essentiel de la spécialisation des deux l'hémisphères : le langage est l'apanage de l'hémisphère gauche, et l'espace celui de l'hémisphère droit... tout au moins chez les droitiers. En effet, les différents modèles de spécialisation hémisphérique se réfèrent à cette partie de la population.
 
Or à la suite de lésions cérébrales, de nombreux gauchers souffrent de troubles cognitifs qui ne correspondent pas aux attributions classiques de l'hémisphère lésé . Ainsi, ils sont atteints plus souvent que les droitiers de troubles du langage « inattendus » après lésion hémisphérique droite, et de troubles de l'espace après lésion hémisphérique gauche ; signes que la latéralisation hémisphérique de ces fonctions diffère chez les droitiers et chez  les gauchers

Cependant, une grande hétérogénéité caractérise la population des gauchers. L'hémisphère droit est impliqué dans le langage chez seulement un tiers d'entre eux ;  pour les deux autres tiers, comme pour les droitiers, l'hémisphère gauche reste le plus impliqué dans cette fonction. De même, une participation importante de l'hémisphère gauche pour l'espace n'est propre qu'à un sous-groupe de gauchers. La latéralité manuelle représente donc l'une des expressions de la spécialisation hémisphérique.
 
Une cognition différente ?

Compte tenu de la spécialisation hémisphérique atypique chez les gauchers, l'idée d'un fonctionnement cognitif différent chez ces derniers a été avancée. Les hypothèses sur l'origine pathologique de la préférence manuelle gauche, largement répandues, ont contribué à associer les gauchers à des capacités cognitives « non optimales » . Les études scientifiques à ce propos restent controversées : en général, les droitiers réussissent mieux que les gauchers dans des tâches verbales surtout impliquant la phonologie, tandis que les gauchers seraient plus habiles dans certaines tâches visuo-spatiales .
 
Nous avons montré quant à nous, chez des enfants de 3 à 8 ans, une différence entre droitiers et gauchers à trois des treize épreuves cognitives présentées. Les enfants gauchers (classés tels à l'aide d'une épreuve de préférence manuelle) étaient moins performants à une tâche de figures enchâssées, de localisation de doigts et, pour les plus âgés d'entre eux, à la lecture de « non-mots ». Quand nous avons comparé, pour les mêmes enfants, l'indice d'asymétrie au déplacement de chevilles (performance manuelle) avec les scores aux mêmes épreuves cognitives, nous avons mis en évidence que les performances à cinq épreuves augmentaient avec l'augmentation de ce score . Les performances cognitives seraient ainsi plus liées à l'habileté manuelle qu'à la préférence manuelle.


Que retenir ?

Proposons un bilan. La latéralité manuelle est expliquée en partie par des facteurs génétiques qui interagissent avec des facteurs environnementaux. On retrouve plus souvent chez l'enfant que chez l'adulte des individus à latéralité « mixte » qui évoluent avec l'âge vers une préférence manuelle droite ou gauche, en conséquence de l'utilisation répétée de l'une ou l'autre main dans les activités de la vie quotidienne. La préférence manuelle est considérée comme l'un des facteurs de variation de la spécialisation hémisphérique. Les aires cérébrales qui sous-tendent les fonctions cognitives peuvent varier entre droitiers et gauchers, certains gauchers « parlant » avec leur hémisphère gauche (comme les droitiers),  ou avec l'hémisphère droit, ou les deux. Les mêmes variations dans les localisations cérébrales s'appliquent aux autres fonctions, spatiales par exemple.
 
Ces différences d'organisation cérébrale sont-elles à l'origine de différences dans les performances cognitives entre droitiers et gauchers ?  Des différences modérées sont parfois retrouvées, le plus souvent en défaveur des gauchers. Toutefois, les liens entre latéralité manuelle et performances cognitives sont encore soumis à controverse et donnent lieu à des interprétations opposées. Selon Tim Crow (1995), ce serait chez les individus dont la performance ne diffère pas d'une main à l'autre (autrement dit les ambidextres) que se retrouveraient les individus avec un déficit cognitif .
 
A l'opposé, la neuropsychologue britannique Marian Annett (université de Leicester) a suggéré en 1989 que les personnes possédant un faible degré de latéralité sont justement celles qui présentent le moins de désavantages tant sur le plan langagier que visuo-spatial . Il faudra donc poursuivre  l'étude des relations entre la spécialisation hémisphérique et la latéralité manuelle en tenant compte d'autres facteurs, particulièrement le sexe qui pourrait être à l'origine de variations de la spécialisation hémisphérique elles-mêmes dépendantes de la latéralité manuelle des enfants
 
#10
Le papa est droitier et moi gauchère (et vraie gauchère, cerveau inversé et tout et tout).
Notre second prenait tout de la main gauche jusqu'à 20 - 22 mois et puis tout d'un coup il a tout inversé et il est droitier comme son frère aîné avec une facilité de la main gauche que l'aîné n'a pas.
Le seul problème que je rencontre, c'est qu'étant la seule gauchère quand il faut que je leur apprenne des trucs tout bêtes comme faire les lacets :oops: c'est pour moi mission impossible. Donc c'est le papa qui s'en charge et pour le reste, ou ils inversent d'eux mêmes ou ils font comme moi et çà n'a pas l'air de les perturber.