Coucou lilou,
Alors moi j'ai entendu dernierement sur internet ou dans les news que l'ibuprofene n'etait pas bon pour les enfants. Ah oui ca y est sur tf1.fr, voici l'article :
Un article du "Parisien", paru jeudi, a souligné les risques liés à la prise d’ibuprofène chez les enfants fiévreux. Une annonce qui a suscité des mises au point de la part des professionnels de santé.
Attention à l’ibuprofène !". Dans son édition de jeudi, Le Parisien alertait sur les suspicions d’effets indésirables qui pèsent sur cet anti-inflammatoire dans le traitement de la fièvre chez l’enfant. L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a tenu le même jour à relativiser cette annonce.
En juillet 2004, "à la suite de différentes enquêtes de pharmacovigilance", l’Agence avait rendu publiques des recommandations dans l’usage des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) — une classe de médicaments dont l’ibuprofène fait partie (1) — pour traiter la douleur ou la fièvre chez les enfants atteints de varicelle ou suspectés d’avoir la varicelle. Motif : les AINS pouvaient entraîner dans ce cas précis un "risque rare mais grave de complications infectieuses, notamment cutanées".
Précaution
Face à cette menace, rare et limitée à la varicelle, nombre de pédiatres ont toutefois décidé de limiter le recours à l’ibuprofène en cas de fièvre chez l’enfant. Une mesure avant tout de précaution, selon le docteur Jean-Marc Tréluyer, pédiatre-pharmacologue à l’hôpital Cochin–Saint Vincent de Paul, à Paris. "La fièvre est un symptôme bénin, rappelle-t-il à tf1.fr. Lorsqu’elle apparaît chez l’enfant, il faut d’abord en traiter la cause : otite, angine… Quant au traitement de la fièvre en tant que telle, il consiste à découvrir l’enfant, lui proposer — et non lui imposer — à boire fréquemment et aérer sa chambre. Eventuellement, on peut améliorer le confort de l’enfant avec du paracétamol."
Pour autant, l’ibuprofène n’est pas totalement à proscrire chez les moins de 15 ans, insiste le docteur Tréluyer : "il reste indispensable dans certaines situations, notamment pour le traitement de maladies inflammatoires". L’Afssaps a souligné pour sa part jeudi que "tous les médicaments peuvent être à l’origine d’effets indésirables". Et d’ajouter que "leur utilisation ne doit pas être banalisée, qu’ils soient prescrits ou non". Une mesure de bon sens.
Fièvre infantile : recommandations à venir
"Dans le cadre du processus continu d’évaluation et d’utilisation des médicaments, l’Afssaps a également considéré nécessaire, en juillet 2004, de revoir la stratégie de prise en charge de la fièvre chez l’enfant et a mis en place un groupe de réflexion afin de publier des recommandations d’ici la fin de l’année 2004", a précisé l’agence jeudi. Une manière de pointer que l’Agence n’a pas attendu Le Parisien pour agir. Or, selon nos informations, beaucoup de membres de ce groupe de réflexion ont reçu leur convocation jeudi après-midi seulement. Soit quelques heures après la parution de l’article.
(1) au même titre que le kétoprofène, l’acide méfénamique, l’acide niflumique et l’acide tiaprofénique. "Seul l’ibuprofène peut être obtenu sans prescription médicale", note l’Afssaps.
Donc voila preference pour le doliprance en suppos pour lutter contre la fievre.
Bisous
Delphine