Je suis aussi intéressée par cette position, mais je ne suis pas sûre que les sage femmes, là où je vais, la connaissent.
Selon l'OMS, certaines études montre beaucoup d'avantages à cette position :
src : http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_chapter4.fr.html
Selon l'OMS, certaines études montre beaucoup d'avantages à cette position :
src : http://www.who.int/reproductive-health/publications/French_MSM_96_24/MSM_96_24_chapter4.fr.html
4.6 Position de la mère pendant le deuxième stade
Un certain nombre d'essais (Stewart et al. 1983, Liddell & Fisher 1985, Chen et al. 1987, Johnstone et al. 1987, Gardosi et al. 1989ab, Stewart & Spiby 1989, Crowley et al. 1991, Allahbadia & Vaidya 1992, Bhardwaj et al. 1995), ont montré que la position verticale ou une inclinaison latérale pendant le deuxième stade du travail était préférable à la position dorsale. La position verticale est moins inconfortable et facilite la poussée et elle réduit les douleurs du travail, les traumatismes du périnée/du vagin et les infections des lésions. Selon un essai, la position verticale aurait permis d'écourter le deuxième stade. Pour ce qui est de l'issue foetale, des essais ont fait état d'un nombre réduit de scores d'Apgar inférieurs à 7 en position verticale.
La position verticale, avec ou sans fauteuil d'accouchement, peut favoriser les déchirures labiales et les résultats bien que très peu nombreux, font apparaître une augmentation des déchirures du troisième degré. On a observé une augmentation du nombre des hémorragies de la délivrance chez les femmes ayant adopté la position verticale. La cause n'est pas encore établie mais il se peut que la position verticale permette de mesurer plus précisément les pertes sanguines; la différence pourrait aussi être due à une pression accrue sur les veines du pelvis et de la vulve (Liddell & Fisher 1985, Gardosi et al. 1989, Crowley et al. 1991). Dans un essai, le taux d'hémoglobine était inférieur le quatrième jour suivant la naissance, même si la différence n'était pas été très sensible.
La position de la mère pendant le deuxième stade du travail affecte l'état du foetus comme au premier stade. Les recherches font apparaître une réduction de la fréquence des rythmes cardiaques anormaux en position verticale et, une augmentation générale du pH de l'artère ombilicale. Dans quelques essais, les femmes ont été priées de dire quelle position elle préférait; l'enthousiasme était plus grand pour les positions verticales, moins douloureuses et épargnent davantage le dos. La position gynécologique avec les pieds dans les étriers a été vécue comme moins confortable et plus douloureuse et comme limitant les mouvements. Les femmes qui avaient déjà accouché dans cette position choisiraient la position verticale à l'avenir (Stewart & Spiby 1989, Waldenström & Gottvall 1991).
L'effet positif de la position verticale dépend pour une large part des capacités de l'accoucheur/accoucheuse et de son expérience de positions autres que la position dorsale. Une certaine connaissance des avantages et la volonté d'aider les femmes dans diverses positions peuvent modifier le travail du tout en tout.
En conclusion, qu'il s'agisse du premier ou du deuxième stade, les femmes peuvent adopter la position qu'elles désirent bien qu'il soit préférable d'éviter les périodes prolongées en position dorsale. Elles devraient être encouragées à essayer la position qui leur paraît la plus confortable et elles devraient être soutenues dans leur choix. Les accoucheurs/accoucheuses ont besoin d'une formation pour encadrer et mener à bien les accouchements des femmes ayant choisi des positions autres que la position dorsale afin de ne pas inhiber le choix de la position.
Un certain nombre d'essais (Stewart et al. 1983, Liddell & Fisher 1985, Chen et al. 1987, Johnstone et al. 1987, Gardosi et al. 1989ab, Stewart & Spiby 1989, Crowley et al. 1991, Allahbadia & Vaidya 1992, Bhardwaj et al. 1995), ont montré que la position verticale ou une inclinaison latérale pendant le deuxième stade du travail était préférable à la position dorsale. La position verticale est moins inconfortable et facilite la poussée et elle réduit les douleurs du travail, les traumatismes du périnée/du vagin et les infections des lésions. Selon un essai, la position verticale aurait permis d'écourter le deuxième stade. Pour ce qui est de l'issue foetale, des essais ont fait état d'un nombre réduit de scores d'Apgar inférieurs à 7 en position verticale.
La position verticale, avec ou sans fauteuil d'accouchement, peut favoriser les déchirures labiales et les résultats bien que très peu nombreux, font apparaître une augmentation des déchirures du troisième degré. On a observé une augmentation du nombre des hémorragies de la délivrance chez les femmes ayant adopté la position verticale. La cause n'est pas encore établie mais il se peut que la position verticale permette de mesurer plus précisément les pertes sanguines; la différence pourrait aussi être due à une pression accrue sur les veines du pelvis et de la vulve (Liddell & Fisher 1985, Gardosi et al. 1989, Crowley et al. 1991). Dans un essai, le taux d'hémoglobine était inférieur le quatrième jour suivant la naissance, même si la différence n'était pas été très sensible.
La position de la mère pendant le deuxième stade du travail affecte l'état du foetus comme au premier stade. Les recherches font apparaître une réduction de la fréquence des rythmes cardiaques anormaux en position verticale et, une augmentation générale du pH de l'artère ombilicale. Dans quelques essais, les femmes ont été priées de dire quelle position elle préférait; l'enthousiasme était plus grand pour les positions verticales, moins douloureuses et épargnent davantage le dos. La position gynécologique avec les pieds dans les étriers a été vécue comme moins confortable et plus douloureuse et comme limitant les mouvements. Les femmes qui avaient déjà accouché dans cette position choisiraient la position verticale à l'avenir (Stewart & Spiby 1989, Waldenström & Gottvall 1991).
L'effet positif de la position verticale dépend pour une large part des capacités de l'accoucheur/accoucheuse et de son expérience de positions autres que la position dorsale. Une certaine connaissance des avantages et la volonté d'aider les femmes dans diverses positions peuvent modifier le travail du tout en tout.
En conclusion, qu'il s'agisse du premier ou du deuxième stade, les femmes peuvent adopter la position qu'elles désirent bien qu'il soit préférable d'éviter les périodes prolongées en position dorsale. Elles devraient être encouragées à essayer la position qui leur paraît la plus confortable et elles devraient être soutenues dans leur choix. Les accoucheurs/accoucheuses ont besoin d'une formation pour encadrer et mener à bien les accouchements des femmes ayant choisi des positions autres que la position dorsale afin de ne pas inhiber le choix de la position.