Bon ben d'abord merci à toutes les miss qui m'ont répondu, ça fait plaisir. Alors la suite du péplum :
Le jour où j'ai écrit le post donc jeudi, j'ai finalement eu l'autorisation d'aller accoucher. Je téléphone à 8h15, on me dit "ok, venez maintenant". Je houspille ma maisonnée, je prépare tout mon petit monde en 1/2 heure croyez moi c'est pas rien de ne pas craquer devant les mines chiffonées des petits et la tête dans le... du papa... Mais j'ai tenu bon. On dépose les petits chez papy et mamy et on arrive crevés à l'hôpital à 9h15 tapantes.
Bien, bien, bien. La sage-femme, je la connais, c'est celle qui m'a accouchée d'Arno, de prime abord, je l'aime bien. Pour le moment. Je me rends vite compte que les protocoles médico-légaux ont bien changé en un an et demi... D'abord, pipi, poids, mesures utérines, etc... normal. Puis, on m'ausculte. "Ah oui mais non votre col il est encore long, il n'est ouvert que de un doigt, certes sur toute la longueur mais c'est pas favorable, donc on vous déclenche pas..." Bon ça recommence. Sûre de mon fait et puisqu'elle a mon dossier sous la main, je lui demande de bien vouloir regarder l'historique des mes accouchements précédents, le col a toujours été dans la même configuration pour les déclenchements précédents. Oui effectivement, mais elle, elle estime que me donner son avis c'est primordial et elle est contre ce déclenchement. Moi, je craque, et j'insiste pour avoir l'avis de MON gynéco. Qu'elle va voir de ce pas et qui lui dit que si j'insiste, on a qu'à me poser le gel comme les autres fois, on verra bien ce que ça donne. La (croyais-je) sympathique sage-femme me le fera payer la journée durant par des petites remarques assassines, et une antipathie ostensible. Elle commence par me faire signer un papier disant qu'on m'a bien prévenue des risques du déclenchement de confort (ah bon je croyais que c'était pour gros bébé, mais elle n'en a cure) à savoir que je risque de finir au bloc pour une césar (oui comme chaque fois qu'on déclenche merci bien on ne m'a jamais fait signer de papier pour Arno né en 2001 et Eva en 2002 alors que le formulaire est daté de 1999 mais bon, si ça peut lui faire plaisir ...)
Elle me pose le gel avec la douceur d'un éléphant, et revient régulièrement faire des remarques sur l'absence de contractions pendant les deux heures du monitoring. A 12h30, on m'envoie en chambre avec une jeune accouchée puisque plus de chambre seule dispos, et on me monte un plateau repas, en attendant du nouveau... ça contractouille un peu de 13h15 à 15heures, je marche inlassablement dans le couloir pour activer la machine, mais à 15 heures ça stoppe net. On revient me chercher à 16heures pour m'ausculter, et bien sûr, la sage-femme triomphante m'annonce que rien n'a changé malgré les contractions dont elle a l'air de douter carrément de l'existence. Le col est juste un peu plus mou. Elle me repose du gel ("de la potion magique" elle appelle ça), et s'en va en criant haut et fort à qui veut l'entendre qu'il y en a des obstinées... ça commence à me chauffer sérieusement.
Au bout d'une heure, je contracte sérieusement cette fois et sous monitoring donc enregistrement à l'appui. Elle vient à l'appel de l'élève sage-femme et s'extasie connement devant mes "pets de mouche" (comprenez mes contractions) puis repart aussi sec, sans examen. Bon, soit. On me garde encore une heure sous surveillance et on me renvoie en chambre encore une fois, avec mes contractions, re-examen prévu vers 22 heures...Si j'avais su ce qui m'attendait, j'aurais pris illico mes jambes à mon cou. Vers 21h, les contractions s'accélèrent, toutes les 5 minutes environ, et deviennent plus douloureuses. J'appelle pour prévenir. Une sage-femme de l'étage (je suis en maternité) vient m'ausculter...Et me charcute...
D'abord elle me dit que je suis bien dilatée (chouette) puis m'annonce que ce qu'elle farfouillait c'était pas mon col elle s'est plantée (j'ose pas demander ce qu'elle a fouillé alors ??? Elle admettra plus tard qu'elle tripotait l'ampoule rectale !!!!!!!!!!) Puis elle finit par trouver l'entrée du col
et me fait hurler de douleur en essayant de l'évaluer. La dame du lit d'à côté commence à gigoter en voyant la sage-femme paniquée ressortir son gant trempé de sang, et me dire sur un ton d'excuse qu'elle a dû me titiller un peu trop et que probablement ça va activer le travail...Puis se barrer... "Je reviens dans une demi-heure". Effectivement à peine elle est partie, contractions toutes les 2 puis toutes les minutes. Ma puce se met en boule dans mon ventre et moi qui n'ai jamais connu les contractions que par les reins, je les ai devant... J'aime pas trop même si c'est vrai que c'est moins douloureux. Je commence à me sentir trés mal, mes mains doublent de volume, j'ai l'impression que ma tête va éclater et j'ai hyper chaud. Je sonne, sans réponse. La dame d'à côté, qui panique de me voir comme ça, va appeler dans le couloir, à plusieurs reprises. Finalement, au bout d'une bonne vingtaine de minutes, ma tortionnaire revient. Elle ausculte mon col (re-douleurs sans nom à l'examen, décidément elle est pas douée) et toujours autant de sang. Je lui dis, (et elle constate) que les contractions sont à peine espacées d'une minute mais comme le col n'est qu'à trois doigts, (je saurais plus tard que ce sont uniquement ses "bons soins" qui l'ont amené à 3 doigts) elle estime que c'est pas la peine que je descende en salle et m'intime de dormir ???????? Je me mets à crier que je ne dormirai pas avec des douleurs pareilles et que je me sens vraiment mal. Elle prend ma tension et ma température (14/9 et 38.5°C) et semble paniquer carrément. Mais elle se barre encore en me demandant d'aller à la selle, ça va me soulager ?????????? J'obéis, et bien sûr, rien. Sauf du sang et du bouchon muqueux...
Elle reviendra 3/4 d'heures plus tard avec du DAFALGAN et de la viscéralgine forte...Qui agira à 5 heures du matin. Elle, je ne la reverrai pas. Ni une autre d'ailleurs, de toute la nuit.
Le lendemain, je suis épuisée, et on vient me chercher à 9heures après m'avoir demandé de me doucher rapidement. En salle de naissance, une élève me pose le monitoring, trés gentille, et moi qui n'ai pas senti ma fille depuis 3heures du matin, je me sens vraiment mal. Résultat, sitôt qu'elle tourne le dos et me laisse seule, je craque. La vraie crise de nerf. Moi qui ne pleure jamais je n'arrive plus à m'arrêter, une vraie fontaine. La sage-femme qui accourt, trés gentille aussi, me demande si je veux voir mon gynéco. OUIIIIIIIII ! Il arrive dans les 3 minutes, il me connait, il sait que c'est pas mon tempérament et me demande ce qui ne va pas. Je lui explique ce qui s'est passé la veille et pendant la nuit. Il a l'air furax mais ne me dit rien. Il m'ausculte, me fait sursauter de douleur juste en m'effleurant et trouve lui aussi mon col sanguinolent. Pas question de mettre du gel là-dessus. Je me sens idiote d'avoir insisté la veille, j'ai envie de voir ma fille mais je m'inquiète pour elle. Lui aussi parce que les contractions inefficaces de cette nuit ont dû la fatiguer pas mal. Il me propose de me renvoyer chez moi et de laisser faire les choses, quitte à réevaluer les solutions si ma puce prend trop de poids, parce que je suis trop épuisée et à bout de nerf pour arriver à supporter un accouchement qui risque d'être encore long à venir et sans péridurale, trés douloureux.
J'accepte, tout ce que je veux c'est partir, voir mes enfants.
On surveille encore ma poupée pendant deux heures, mais elle dort tout le temps et on n'arrive à la réveiller que sur des périodes de 5 minutes maxi. Donc on me demande de revenir le lendemain, samedi pour la re-monitorer pendant une heure.
Je rentre et dors non stop tout l'après-midi, non sans avoir serré mes petits comme une noyée. Ils le sentent, ils ne feront pas un bruit de tout le temps où je dors.
Samedi matin, je vais à l'hôpital pour le monitoring. La sage-femme de garde est celle qui m'a accouchée d'Eva, je l'adore c'est une perle. Elle s'inquiète de ce que j'ai encore perdu 2 kilos depuis la veille, vérifie encore et encore la balance. Gabrielle dort encore. Elle la stimule gentiment, elle lui parle, me rassure. Mon col s'est refermé à un doigt, preuve que c'est juste l'autre butor qui l'avait écarté en force. ça saigne toujours un peu mais c'est surtout des morceaux de bouchon qui semblent sortir. L'amnioscopie révèle un liquide clair donc tout va bien pour ma poupée. Pendant le monitoring elle restera éveillée 3/4 d'heures et c'est rassurée que je rentre chez moi, bien décidée à laisser Gabrielle choisir son heure.
Depuis je perds encore pas mal de glaires et quelques traces de sang brun, mais je ne m'inquiète pas trop. Je dois retourner samedi prochain au monitoring si toujours pas de nouvelles. Et on verra bien où elle en est niveau poids. De toutes les manières, je suis résignée. Et déterminée. Sur le chemin du retour hier, mon mari m'a avoué trés hésitant qu'il aimerait finalement bien un petit cinquième dans quelques années si je suis d'accord. J'ai accepté de retenter la pilule pendant 3 ans, au lieu de la ligature des trompes, mais juste pour se donner le temps de voir. Parce que trés franchement, plus ça va, plus je me dis que ça va être dur de me donner envie de recommencer...
Le jour où j'ai écrit le post donc jeudi, j'ai finalement eu l'autorisation d'aller accoucher. Je téléphone à 8h15, on me dit "ok, venez maintenant". Je houspille ma maisonnée, je prépare tout mon petit monde en 1/2 heure croyez moi c'est pas rien de ne pas craquer devant les mines chiffonées des petits et la tête dans le... du papa... Mais j'ai tenu bon. On dépose les petits chez papy et mamy et on arrive crevés à l'hôpital à 9h15 tapantes.
Bien, bien, bien. La sage-femme, je la connais, c'est celle qui m'a accouchée d'Arno, de prime abord, je l'aime bien. Pour le moment. Je me rends vite compte que les protocoles médico-légaux ont bien changé en un an et demi... D'abord, pipi, poids, mesures utérines, etc... normal. Puis, on m'ausculte. "Ah oui mais non votre col il est encore long, il n'est ouvert que de un doigt, certes sur toute la longueur mais c'est pas favorable, donc on vous déclenche pas..." Bon ça recommence. Sûre de mon fait et puisqu'elle a mon dossier sous la main, je lui demande de bien vouloir regarder l'historique des mes accouchements précédents, le col a toujours été dans la même configuration pour les déclenchements précédents. Oui effectivement, mais elle, elle estime que me donner son avis c'est primordial et elle est contre ce déclenchement. Moi, je craque, et j'insiste pour avoir l'avis de MON gynéco. Qu'elle va voir de ce pas et qui lui dit que si j'insiste, on a qu'à me poser le gel comme les autres fois, on verra bien ce que ça donne. La (croyais-je) sympathique sage-femme me le fera payer la journée durant par des petites remarques assassines, et une antipathie ostensible. Elle commence par me faire signer un papier disant qu'on m'a bien prévenue des risques du déclenchement de confort (ah bon je croyais que c'était pour gros bébé, mais elle n'en a cure) à savoir que je risque de finir au bloc pour une césar (oui comme chaque fois qu'on déclenche merci bien on ne m'a jamais fait signer de papier pour Arno né en 2001 et Eva en 2002 alors que le formulaire est daté de 1999 mais bon, si ça peut lui faire plaisir ...)
Elle me pose le gel avec la douceur d'un éléphant, et revient régulièrement faire des remarques sur l'absence de contractions pendant les deux heures du monitoring. A 12h30, on m'envoie en chambre avec une jeune accouchée puisque plus de chambre seule dispos, et on me monte un plateau repas, en attendant du nouveau... ça contractouille un peu de 13h15 à 15heures, je marche inlassablement dans le couloir pour activer la machine, mais à 15 heures ça stoppe net. On revient me chercher à 16heures pour m'ausculter, et bien sûr, la sage-femme triomphante m'annonce que rien n'a changé malgré les contractions dont elle a l'air de douter carrément de l'existence. Le col est juste un peu plus mou. Elle me repose du gel ("de la potion magique" elle appelle ça), et s'en va en criant haut et fort à qui veut l'entendre qu'il y en a des obstinées... ça commence à me chauffer sérieusement.
Au bout d'une heure, je contracte sérieusement cette fois et sous monitoring donc enregistrement à l'appui. Elle vient à l'appel de l'élève sage-femme et s'extasie connement devant mes "pets de mouche" (comprenez mes contractions) puis repart aussi sec, sans examen. Bon, soit. On me garde encore une heure sous surveillance et on me renvoie en chambre encore une fois, avec mes contractions, re-examen prévu vers 22 heures...Si j'avais su ce qui m'attendait, j'aurais pris illico mes jambes à mon cou. Vers 21h, les contractions s'accélèrent, toutes les 5 minutes environ, et deviennent plus douloureuses. J'appelle pour prévenir. Une sage-femme de l'étage (je suis en maternité) vient m'ausculter...Et me charcute...
D'abord elle me dit que je suis bien dilatée (chouette) puis m'annonce que ce qu'elle farfouillait c'était pas mon col elle s'est plantée (j'ose pas demander ce qu'elle a fouillé alors ??? Elle admettra plus tard qu'elle tripotait l'ampoule rectale !!!!!!!!!!) Puis elle finit par trouver l'entrée du col
et me fait hurler de douleur en essayant de l'évaluer. La dame du lit d'à côté commence à gigoter en voyant la sage-femme paniquée ressortir son gant trempé de sang, et me dire sur un ton d'excuse qu'elle a dû me titiller un peu trop et que probablement ça va activer le travail...Puis se barrer... "Je reviens dans une demi-heure". Effectivement à peine elle est partie, contractions toutes les 2 puis toutes les minutes. Ma puce se met en boule dans mon ventre et moi qui n'ai jamais connu les contractions que par les reins, je les ai devant... J'aime pas trop même si c'est vrai que c'est moins douloureux. Je commence à me sentir trés mal, mes mains doublent de volume, j'ai l'impression que ma tête va éclater et j'ai hyper chaud. Je sonne, sans réponse. La dame d'à côté, qui panique de me voir comme ça, va appeler dans le couloir, à plusieurs reprises. Finalement, au bout d'une bonne vingtaine de minutes, ma tortionnaire revient. Elle ausculte mon col (re-douleurs sans nom à l'examen, décidément elle est pas douée) et toujours autant de sang. Je lui dis, (et elle constate) que les contractions sont à peine espacées d'une minute mais comme le col n'est qu'à trois doigts, (je saurais plus tard que ce sont uniquement ses "bons soins" qui l'ont amené à 3 doigts) elle estime que c'est pas la peine que je descende en salle et m'intime de dormir ???????? Je me mets à crier que je ne dormirai pas avec des douleurs pareilles et que je me sens vraiment mal. Elle prend ma tension et ma température (14/9 et 38.5°C) et semble paniquer carrément. Mais elle se barre encore en me demandant d'aller à la selle, ça va me soulager ?????????? J'obéis, et bien sûr, rien. Sauf du sang et du bouchon muqueux...
Elle reviendra 3/4 d'heures plus tard avec du DAFALGAN et de la viscéralgine forte...Qui agira à 5 heures du matin. Elle, je ne la reverrai pas. Ni une autre d'ailleurs, de toute la nuit.
Le lendemain, je suis épuisée, et on vient me chercher à 9heures après m'avoir demandé de me doucher rapidement. En salle de naissance, une élève me pose le monitoring, trés gentille, et moi qui n'ai pas senti ma fille depuis 3heures du matin, je me sens vraiment mal. Résultat, sitôt qu'elle tourne le dos et me laisse seule, je craque. La vraie crise de nerf. Moi qui ne pleure jamais je n'arrive plus à m'arrêter, une vraie fontaine. La sage-femme qui accourt, trés gentille aussi, me demande si je veux voir mon gynéco. OUIIIIIIIII ! Il arrive dans les 3 minutes, il me connait, il sait que c'est pas mon tempérament et me demande ce qui ne va pas. Je lui explique ce qui s'est passé la veille et pendant la nuit. Il a l'air furax mais ne me dit rien. Il m'ausculte, me fait sursauter de douleur juste en m'effleurant et trouve lui aussi mon col sanguinolent. Pas question de mettre du gel là-dessus. Je me sens idiote d'avoir insisté la veille, j'ai envie de voir ma fille mais je m'inquiète pour elle. Lui aussi parce que les contractions inefficaces de cette nuit ont dû la fatiguer pas mal. Il me propose de me renvoyer chez moi et de laisser faire les choses, quitte à réevaluer les solutions si ma puce prend trop de poids, parce que je suis trop épuisée et à bout de nerf pour arriver à supporter un accouchement qui risque d'être encore long à venir et sans péridurale, trés douloureux.
J'accepte, tout ce que je veux c'est partir, voir mes enfants.
On surveille encore ma poupée pendant deux heures, mais elle dort tout le temps et on n'arrive à la réveiller que sur des périodes de 5 minutes maxi. Donc on me demande de revenir le lendemain, samedi pour la re-monitorer pendant une heure.
Je rentre et dors non stop tout l'après-midi, non sans avoir serré mes petits comme une noyée. Ils le sentent, ils ne feront pas un bruit de tout le temps où je dors.
Samedi matin, je vais à l'hôpital pour le monitoring. La sage-femme de garde est celle qui m'a accouchée d'Eva, je l'adore c'est une perle. Elle s'inquiète de ce que j'ai encore perdu 2 kilos depuis la veille, vérifie encore et encore la balance. Gabrielle dort encore. Elle la stimule gentiment, elle lui parle, me rassure. Mon col s'est refermé à un doigt, preuve que c'est juste l'autre butor qui l'avait écarté en force. ça saigne toujours un peu mais c'est surtout des morceaux de bouchon qui semblent sortir. L'amnioscopie révèle un liquide clair donc tout va bien pour ma poupée. Pendant le monitoring elle restera éveillée 3/4 d'heures et c'est rassurée que je rentre chez moi, bien décidée à laisser Gabrielle choisir son heure.
Depuis je perds encore pas mal de glaires et quelques traces de sang brun, mais je ne m'inquiète pas trop. Je dois retourner samedi prochain au monitoring si toujours pas de nouvelles. Et on verra bien où elle en est niveau poids. De toutes les manières, je suis résignée. Et déterminée. Sur le chemin du retour hier, mon mari m'a avoué trés hésitant qu'il aimerait finalement bien un petit cinquième dans quelques années si je suis d'accord. J'ai accepté de retenter la pilule pendant 3 ans, au lieu de la ligature des trompes, mais juste pour se donner le temps de voir. Parce que trés franchement, plus ça va, plus je me dis que ça va être dur de me donner envie de recommencer...