J'ai finalement un bon suvenir de mon accouchement, même si j'aurais peur maintenant s'il faut en faire un deuxième...
attention, c'est très long, mais moi, je trouve ça chouette...
tout d'abord, je dois vous préciser que je m'étais documentée à mort sur les possibilités d'accouchement, les plans de naissances, les expériences des unes et des autres, l'épisio, etc.
J'avais donc choisi de faire 70 km pour ne pas accoucher dans l'hosto le plus proche, trop médicalisant.
L'hosot que j'avais choisir ne m'imposait pas la péridurale, ne déclechait pas, laisserait le bébé tranquille à la sortie...
par contre, je ne voulais pas prendre de risques, donc dès les premiers jours de contractions, j'ai commencé à m'inquiéter du bon moment pour partir;
le vendredi soir, il y eu une fausse alerte. nous avons passé la nuit la bas : j'avais des contractions toutes les 5/ min, mais sans douleur. Au matin, mon col était tout juste retreci.
Dimanche soir, par contre, je me rappelais enfin à quoi ressemblent les douleurs de règles, car j'avais des contraction douloureuses d'une minute toutes les 10 min. J'appele la mat qui me dit de venir, par prudence... le trajet se fait tranquille, les contractions restent régulières...
monito : col fermé.
bon. on m'héberge encore une fois pour la nuit, on me donne du spasfon et un atarax... Et le matin, ouf, col ouvert ! Je passe la matinée à compter tout ça, tantot avec monito, tantot sans...
La sf me fait un "décollement des membranes"... peu après, je découvre mon bouchon muqueux... chouette, ça bouge...
plus tard, malgré la canicule, je vais marcher plus d'une heure sous les arbres en balançant le bassin...
nouveau controle, je suis pleine d'espoir... ben rien. ça n'a pas bougé...
La SF, qui a changé, me propose de faire cesser les contractions pour pouvoir me reposer; elle m'explique que si c'est un vrai travail, ça repartira de toute façon. J'ai donc droit à une piqûre bien brulante dans la fesse droite (qui s'en souviendra toute la semaine)..; et effectivement, j'ai quelques heures de répis.
Mais à minuit, ça recommence. je dors, je soufffffle, je dors, je soufffle... ça vient environ tous les 1/4 d'heures... (ça va, vous n'en avez pas marre ?
)
le lendemain, mon col est enfin un peu lpus ouvert... deux ou trois (je ne sais plus)
chouette. J'ai encore droit à un petit dej'. A midi, ça n'a pas bougé des masses, je ne suis toujours pas à 4. Comme la première SF n'avait pas prévenu la 2e, on essaie de me redécoller les membranes...
je crois que juste après, j'ai perdu une partie des eaux... la sf n'en est pas sûre, elle croit que ce sont des glaires... (ben y'en avait plein alors !)
j'appele le futur papa, qui a tjrs une heure et quart de route à faire pour me rejoindre. Il arrive vers 15h30, mon col semble ouvert à 4. on me propose alors la péridurale...
mémorable : un blaireau indélicat entre dans ma chambre en pleine contraction (afffff afffffeuuuuu) et me pose diverses questions insistantes en s'étonnant auprès de la dame qui l'accompagne que je ne réponde pas !!! "oh, la pauvre, elle a mal" dit-il.... mais @#§ ! laisse moi finir, ça dure pas deux minutes et si je me concentre, je n'ai pas si mal que ça !
bref... je refuse poliment. et ce @#§ me rappele connement "vh ous savez, ça va êter de pire en pire?"
bon... l'heure tourne, les contractions ne sont vraiment pas agréables. Au controle suivant, je dit à la sf que si ça n'a pas bougé, je veux bien la péri... heureusement, je suis presque à 5...
tic tac tac (affffeeeeeeuuuuuuu afffffffeeeuuuuuuu - signes sourd-muets au papa pour un pcchhhht dans la figure, un pcchhhht dans la bouche (ayé, j'ai plus le droit de boire) je m'accroche aux barres du couloir et fait des traction dessus pour passer la douleur...
tic tac tic tac
après 19h, j'arrive à 6... on me propose d'aller en salle d'accouchement, où je pourrais écouter de la musique si j'en ai amené et prendre du gaz hilarant (oh oui alors, brégovitch à fond avec le gaz : sympa entre les contractions)
20h ....21h..... toujours pas plus de 6/7
22h ... (j'ai trouvé comment doser ce gaz hilarant : je plane pas mal, c'eSt suPEr )
bon, l'obstétricien passe, et tate, et dit que y'a un bourelet au niveau du col, que la tête du bb ne le sollicite pas... qu'elle doit être mal orientée... il dit à la sf d'injecter chépuquoi( mais pas un ocytotruc) pour assouplir...
il s'en va...
la sf me donne l'info : on attends une heure, si ça progresse pas ben césa.... :-(
Mon ami sort, je saurais plus tard qu'il a pleuré un peu. Je suis verte. J'ai pas eu la péri, j'ai tenu deux jours en rêvant de mon accouchement nature, tout ça pour une césa ? pitié... non...
sans vraiment y croire, je rassemble mes dernière forces et laisse tombé mes derniers efforts pour être présentable, et je me mets à 4 pattes, cul en l'air, en espérant la faire bouger... puis je me démêle un peu( à cause de la perf, c pas simple quand même... le monito n'enregistre plus rien, il a trop bougé
)) je passe sur l'autre côté... (celui que je pensais être la mauvais par rapport à la position initiale du bb)....
et là, en qques minutes, tout change : les contraction me font tortiller de douleur... 4 ou 5 comme ça, je demande la péri tout de suite (quitte à enchainer une cesa)! elle va se renseigner... et la, ce que je croyais être une lointaine envie de déféquer devient très présent. Ayé, je pousse ! je hurle en suraigu, pas sûre de ce qui se passe. La SF revient, et me dit que oui, je peux pousser...
à la deuxième poussée, la tête pointe... on me demande de me remettre sur le dos pour rabattre la table. Je hurle un NON convainquant qui marquera fortement mon aimé
, et je me câle un peu plus haut pour quelles puissent rabattre leur fichue table... trois poussée plus tard, on me passe ma petite à travers mes jambes... il est 23h15...
elle est pleine de trucs collants, ça sent bizarre, c'est tiède et ça bouge... c'est génial... mais je suis tellement concentrée que mes émotions sont atténuées... le cordon, papa va-t-il le couper ? d'abord, on la guide vers mon sein... on la couvre... elle a beaucoup de glaires dans le nez et la bouche...
l'auxiliaire essaye de la dégagée en la laissant sur mon ventre mais après qque minutes, me propose de l'emmener très peu de temps pour lui dégager ça. Au retour elle reprend le sein. On me recoud car ça s'est qd même déchiré. MOins qu'une épisio.
deux heures après, nous sommes trois dans la chambre. Nous avons un enfant. ou plutot, l'enfant à qui nous parlions depuis des mois est enfin avec nous, pour de vrai
ouaou. En même temps, je me repasse le tout en boucle... et si j'avais eu la péri ? je n'aurais pas pu bouger... serait-elle qd m^me sortie si bien ? aurais-je eu une césa ? probablement... mais bon, l'important c'est que maintenant, j'ai mon bébé...
J'ai pas dormi cette nuit là
attention, c'est très long, mais moi, je trouve ça chouette...
tout d'abord, je dois vous préciser que je m'étais documentée à mort sur les possibilités d'accouchement, les plans de naissances, les expériences des unes et des autres, l'épisio, etc.
J'avais donc choisi de faire 70 km pour ne pas accoucher dans l'hosto le plus proche, trop médicalisant.
L'hosot que j'avais choisir ne m'imposait pas la péridurale, ne déclechait pas, laisserait le bébé tranquille à la sortie...
par contre, je ne voulais pas prendre de risques, donc dès les premiers jours de contractions, j'ai commencé à m'inquiéter du bon moment pour partir;
le vendredi soir, il y eu une fausse alerte. nous avons passé la nuit la bas : j'avais des contractions toutes les 5/ min, mais sans douleur. Au matin, mon col était tout juste retreci.
Dimanche soir, par contre, je me rappelais enfin à quoi ressemblent les douleurs de règles, car j'avais des contraction douloureuses d'une minute toutes les 10 min. J'appele la mat qui me dit de venir, par prudence... le trajet se fait tranquille, les contractions restent régulières...
monito : col fermé.
bon. on m'héberge encore une fois pour la nuit, on me donne du spasfon et un atarax... Et le matin, ouf, col ouvert ! Je passe la matinée à compter tout ça, tantot avec monito, tantot sans...
La sf me fait un "décollement des membranes"... peu après, je découvre mon bouchon muqueux... chouette, ça bouge...
plus tard, malgré la canicule, je vais marcher plus d'une heure sous les arbres en balançant le bassin...
nouveau controle, je suis pleine d'espoir... ben rien. ça n'a pas bougé...
La SF, qui a changé, me propose de faire cesser les contractions pour pouvoir me reposer; elle m'explique que si c'est un vrai travail, ça repartira de toute façon. J'ai donc droit à une piqûre bien brulante dans la fesse droite (qui s'en souviendra toute la semaine)..; et effectivement, j'ai quelques heures de répis.
Mais à minuit, ça recommence. je dors, je soufffffle, je dors, je soufffle... ça vient environ tous les 1/4 d'heures... (ça va, vous n'en avez pas marre ?

le lendemain, mon col est enfin un peu lpus ouvert... deux ou trois (je ne sais plus)
chouette. J'ai encore droit à un petit dej'. A midi, ça n'a pas bougé des masses, je ne suis toujours pas à 4. Comme la première SF n'avait pas prévenu la 2e, on essaie de me redécoller les membranes...
je crois que juste après, j'ai perdu une partie des eaux... la sf n'en est pas sûre, elle croit que ce sont des glaires... (ben y'en avait plein alors !)
j'appele le futur papa, qui a tjrs une heure et quart de route à faire pour me rejoindre. Il arrive vers 15h30, mon col semble ouvert à 4. on me propose alors la péridurale...
mémorable : un blaireau indélicat entre dans ma chambre en pleine contraction (afffff afffffeuuuuu) et me pose diverses questions insistantes en s'étonnant auprès de la dame qui l'accompagne que je ne réponde pas !!! "oh, la pauvre, elle a mal" dit-il.... mais @#§ ! laisse moi finir, ça dure pas deux minutes et si je me concentre, je n'ai pas si mal que ça !
bref... je refuse poliment. et ce @#§ me rappele connement "vh ous savez, ça va êter de pire en pire?"
bon... l'heure tourne, les contractions ne sont vraiment pas agréables. Au controle suivant, je dit à la sf que si ça n'a pas bougé, je veux bien la péri... heureusement, je suis presque à 5...
tic tac tac (affffeeeeeeuuuuuuu afffffffeeeuuuuuuu - signes sourd-muets au papa pour un pcchhhht dans la figure, un pcchhhht dans la bouche (ayé, j'ai plus le droit de boire) je m'accroche aux barres du couloir et fait des traction dessus pour passer la douleur...
tic tac tic tac
après 19h, j'arrive à 6... on me propose d'aller en salle d'accouchement, où je pourrais écouter de la musique si j'en ai amené et prendre du gaz hilarant (oh oui alors, brégovitch à fond avec le gaz : sympa entre les contractions)
20h ....21h..... toujours pas plus de 6/7
22h ... (j'ai trouvé comment doser ce gaz hilarant : je plane pas mal, c'eSt suPEr )
bon, l'obstétricien passe, et tate, et dit que y'a un bourelet au niveau du col, que la tête du bb ne le sollicite pas... qu'elle doit être mal orientée... il dit à la sf d'injecter chépuquoi( mais pas un ocytotruc) pour assouplir...
il s'en va...
la sf me donne l'info : on attends une heure, si ça progresse pas ben césa.... :-(
Mon ami sort, je saurais plus tard qu'il a pleuré un peu. Je suis verte. J'ai pas eu la péri, j'ai tenu deux jours en rêvant de mon accouchement nature, tout ça pour une césa ? pitié... non...
sans vraiment y croire, je rassemble mes dernière forces et laisse tombé mes derniers efforts pour être présentable, et je me mets à 4 pattes, cul en l'air, en espérant la faire bouger... puis je me démêle un peu( à cause de la perf, c pas simple quand même... le monito n'enregistre plus rien, il a trop bougé

et là, en qques minutes, tout change : les contraction me font tortiller de douleur... 4 ou 5 comme ça, je demande la péri tout de suite (quitte à enchainer une cesa)! elle va se renseigner... et la, ce que je croyais être une lointaine envie de déféquer devient très présent. Ayé, je pousse ! je hurle en suraigu, pas sûre de ce qui se passe. La SF revient, et me dit que oui, je peux pousser...
à la deuxième poussée, la tête pointe... on me demande de me remettre sur le dos pour rabattre la table. Je hurle un NON convainquant qui marquera fortement mon aimé

elle est pleine de trucs collants, ça sent bizarre, c'est tiède et ça bouge... c'est génial... mais je suis tellement concentrée que mes émotions sont atténuées... le cordon, papa va-t-il le couper ? d'abord, on la guide vers mon sein... on la couvre... elle a beaucoup de glaires dans le nez et la bouche...
l'auxiliaire essaye de la dégagée en la laissant sur mon ventre mais après qque minutes, me propose de l'emmener très peu de temps pour lui dégager ça. Au retour elle reprend le sein. On me recoud car ça s'est qd même déchiré. MOins qu'une épisio.
deux heures après, nous sommes trois dans la chambre. Nous avons un enfant. ou plutot, l'enfant à qui nous parlions depuis des mois est enfin avec nous, pour de vrai

J'ai pas dormi cette nuit là
