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Qui a vu le film "Hiroshima mon amour"
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Le film commence par une conversation entre deux personnes qui apparaissent comme deux corps nus dans une embrasse passionée à Hiroshima, quatorze ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L’homme, un japonais (Lui) dit à sa compagnon (Elle), "Tu n’as rien vu à Hiroshima . . . à rien." "J’ai tout vu . . . tout," répond-elle. Mais Elle continue à insister qu’elle a vu tout au musée à Hiroshima, dans les photographies et les reconstitutions. <<Je n’ai rien inventé,>> Elle dit; Lui répond:"Tu as tout inventé," Et c’est vrai: Elle n’était pas là à Hiroshima ce jour-là, quand la bombe atomique à été détonée; mais, dans un sens, Elle a vu, et Elle peut construire un souvenir des horreurs de ce jour, parce qu’elle a vu des images, des images éprouvées et saisies par les autres. Elle dit qu’on doit apprendre à voir; comme on doit apprendre à voir, on doit aussi apprendre à se souvenir.
Le film d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour (1959) – scénario par Marguerite Duras - est une belle meditation sur la vie, l’amour, le temps, et la mémoire .
Qui a vu le film "Hiroshima mon amour"
Le film commence par une conversation entre deux personnes qui apparaissent comme deux corps nus dans une embrasse passionée à Hiroshima, quatorze ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale. L’homme, un japonais (Lui) dit à sa compagnon (Elle), "Tu n’as rien vu à Hiroshima . . . à rien." "J’ai tout vu . . . tout," répond-elle. Mais Elle continue à insister qu’elle a vu tout au musée à Hiroshima, dans les photographies et les reconstitutions. <<Je n’ai rien inventé,>> Elle dit; Lui répond:"Tu as tout inventé," Et c’est vrai: Elle n’était pas là à Hiroshima ce jour-là, quand la bombe atomique à été détonée; mais, dans un sens, Elle a vu, et Elle peut construire un souvenir des horreurs de ce jour, parce qu’elle a vu des images, des images éprouvées et saisies par les autres. Elle dit qu’on doit apprendre à voir; comme on doit apprendre à voir, on doit aussi apprendre à se souvenir.
Le film d’Alain Resnais, Hiroshima mon amour (1959) – scénario par Marguerite Duras - est une belle meditation sur la vie, l’amour, le temps, et la mémoire .