L'Héraultaise décédée, les chiens toujours pas identifiés
Attaquée par deux chiens, une femme décède des suites de ses blessuresUne Héraultaise de 56 ans, attaquée sauvagement par des chiens errants, a succombé cette nuit à ses blessures. Cette habitante de Maurin, un quartier de Lattes, en périphérie de Montpellier, a passé l'après-midi au bloc opératoire où les médecins ont tenté de limiter les conséquences des morsures. Elle a néanmoins dû être amputée d'un bras alors que se posait la question pour le second.
« Elle a été bouffée par ces chiens, la pauvre. Hier encore je lui ai porté des légumes parce qu'elle n'a pas grand-chose », soupire son voisin, croisé juste après le drame. Cette dame, Nadia, vit seule dans un cabanon depuis de nombreuses années, à quelques dizaines de mètres d'une casse automobile. C'est justement là qu'elle a été attaquée par les chiens, hier vers 9 h 30. « Je les ai mis en fuite en voyant ça et voilà, c'est tout, c'est pas mes chiens », rapporte le seul témoin de la scène dont l'intervention a sauvé la quinquagénaire. « Il arrivait en voiture et il croyait au départ que les chiens s'acharnaient sur un sac poubelle, avant de comprendre ce qui était en train de se passer », explique un policier.
Les animaux, au moins deux molosses de couleur sombre, peut-être de type Beauceron, lui ont déchiqueté les bras et un mollet. Lorsque les pompiers sont arrivés, elle a fait un malaise et est tombée en arrêt cardiaque. Réanimée, elle a ensuite été évacuée vers les urgences à Montpellier. La police a pris l'affaire très au sérieux en commençant une enquête de voisinage pour retrouver et déterminer à qui appartiennent les deux animaux. Des constatations techniques ont été effectuées. Et hier, quatre chiens pouvant correspondre au signalement, trouvés dans le secteur, ont été capturés. Des prélèvements ont été effectués sur eux pour déterminer leur présence ou non sur le lieu du drame. Il reste aussi à comprendre comment et pourquoi ils se sont jetés sur elle. « On part de rien, il n'y a que la victime qui pourra nous dire ce qui s'est passé », poursuit un enquêteur.
A Lattes en tout cas, une peur légitime s'est installée sur la commune où les appels à la prudence étaient de rigueur. D'autant que sur ce secteur, plutôt champêtre, on croisait hier des joggeurs et des familles... « Des gosses auraient pu y passer », peste un voisin .
Attaquée par deux chiens, une femme décède des suites de ses blessuresUne Héraultaise de 56 ans, attaquée sauvagement par des chiens errants, a succombé cette nuit à ses blessures. Cette habitante de Maurin, un quartier de Lattes, en périphérie de Montpellier, a passé l'après-midi au bloc opératoire où les médecins ont tenté de limiter les conséquences des morsures. Elle a néanmoins dû être amputée d'un bras alors que se posait la question pour le second.
« Elle a été bouffée par ces chiens, la pauvre. Hier encore je lui ai porté des légumes parce qu'elle n'a pas grand-chose », soupire son voisin, croisé juste après le drame. Cette dame, Nadia, vit seule dans un cabanon depuis de nombreuses années, à quelques dizaines de mètres d'une casse automobile. C'est justement là qu'elle a été attaquée par les chiens, hier vers 9 h 30. « Je les ai mis en fuite en voyant ça et voilà, c'est tout, c'est pas mes chiens », rapporte le seul témoin de la scène dont l'intervention a sauvé la quinquagénaire. « Il arrivait en voiture et il croyait au départ que les chiens s'acharnaient sur un sac poubelle, avant de comprendre ce qui était en train de se passer », explique un policier.
Les animaux, au moins deux molosses de couleur sombre, peut-être de type Beauceron, lui ont déchiqueté les bras et un mollet. Lorsque les pompiers sont arrivés, elle a fait un malaise et est tombée en arrêt cardiaque. Réanimée, elle a ensuite été évacuée vers les urgences à Montpellier. La police a pris l'affaire très au sérieux en commençant une enquête de voisinage pour retrouver et déterminer à qui appartiennent les deux animaux. Des constatations techniques ont été effectuées. Et hier, quatre chiens pouvant correspondre au signalement, trouvés dans le secteur, ont été capturés. Des prélèvements ont été effectués sur eux pour déterminer leur présence ou non sur le lieu du drame. Il reste aussi à comprendre comment et pourquoi ils se sont jetés sur elle. « On part de rien, il n'y a que la victime qui pourra nous dire ce qui s'est passé », poursuit un enquêteur.
A Lattes en tout cas, une peur légitime s'est installée sur la commune où les appels à la prudence étaient de rigueur. D'autant que sur ce secteur, plutôt champêtre, on croisait hier des joggeurs et des familles... « Des gosses auraient pu y passer », peste un voisin .
