Ben dans la série cette grossesse là m'aura tout fait, il y a la fin... :evil: :evil:
Je devais rentrer mardi matin pour déclenchement, donc je me pointe toute guillerette avec mon mari, ma valise, mes bibous déposés la veille chez papy et mamy, le ménage fait, bref tout obs.
Et puis au bout de 2h30 d'attente dans une salle surchauffée :twisted: sur une simple chaise, on me dit que je peux rentrer chez moi, y'a eu plein d'accouchements imprévus plus des déclenchements pour terme dépassé donc y'a pas de place pour moi aujourd'hui :?: :?: :?: :shock: :shock: .
Bon je le prends moyen, je dis ce que j'en pense à la sage-femme, non pas pour l'attente mais pour être venue deux fois me dire que j'allais passer sous peu et finalement me jeter sans un mot d'excuse.
Faut que je rappelle demain matin 8h pour vérifier si c'est bon mais normalement pas de prob me dit-on... :roll:
Mais je me dis, lendemain de fête, c'est possible... Je vas rentrer sagement.
Hier matin, confiante, je rappelle, et même punition. Non non les trois salles sont prises donc pas possible aujourd'hui encore. :x :x :x Là je commence à voir rouge. Faudrait peut-être pas se foutre de la gueule du monde parce que si j'attend que toutes les bonnes femmes du département arrêtent d'accoucher, je vais arriver à terme avec un bébé de 5 kilos et on sera bien avancés. Résultat des courses, on me raccroche au pif après m'avoir demandé de rappeler demain (la bonne blague, je sais pas vous mais je le sens mal le coup là)
Résultat mon angoisse de la semaine dernière que j'avais à peu près réussi à calmer vire au bleu, tout le monde s'énerve parce que les petits sentent bien qu'il y a quelque chose et que chaque matin (où je dois rester à jeun jusqu'au verdict je précise) c'est la grosse interrogation pour savoir si on les ramène chez les grands-parents ou pas. Rajoutez à ça que mon ainé est à 900 km chez son connard de père qui l'a laissé trainer la semaine avec un virus qui lui a fait enfler les ganglions comme des baudruches pour pas payer le toubib, et a fini par le fourguer à ma mère comme un paquet de linge sale, où il est cloué par la fièvre depuis deux jours, vous aurez le tableau d'un accouchement qui aurait dû et pu être idyllique mardi matin et qui vire au cauchemar en ce jeudi. Je dors plus, je me sens coupable de vouloir à tout prix expulser ma fille de son cocon où soit dit entre parenthèse elle a l'air de se trouver fort bien maintenant, mais en même temps j'ai de telles douleurs pubiennes que j'ai du mal à marcher, parait que ce seraient mes varices vulvaires qui font des leurs. Ah bon ??? J'en viens à souhaiter de perdre les eaux au moins elles pourront plus me renvoyer chez moi. Bref je vois à presque deux ans d'écart les résultats sur l'hôpital public des effets pervers de la politique en matière de santé de notre cher gouvernement viré récemment, et j'avoue que ça me rassure plutôt d'arrêter d'avoir des enfants après Gabrielle, parce que j'ai toujours été déclenchée, et on ne m'a jamais renvoyée chez moi. Pourtant je n'ai jamais été seule à accoucher ces jours là et encore moins reçue aussi vertement par le personnel en poste, mais qui était probablement moins excédé de faire tant d'heures pour si peu de repos et de salaire.
Le résultat c'est que si ce matin on me dit non je vais demander à mon gygy une date de bloc et une césarienne parce que je ne me vois pas accoucher la semaine prochaine vu le poids et la taille de mon ventre qui n'a jamais atteint de telles proportions. Là au moins je suis sûre que ma place sera gardée et que je ne risque pas le scénario boucherie qu'on m'avait imposé pour Thomas à DPA-1 !!!!!!!! (4gk560 57 cm et forceps puisque souffrance foetale deux heures durant, le temps que l'on s'accorde entre césarienne et forceps qu'il a subi quand on s'est finalement rendu compte que le pauvre ne pouvait pas sortir seul)
C'est juste dommage de voir qu'on en arrive là...
@+
Je devais rentrer mardi matin pour déclenchement, donc je me pointe toute guillerette avec mon mari, ma valise, mes bibous déposés la veille chez papy et mamy, le ménage fait, bref tout obs.


Et puis au bout de 2h30 d'attente dans une salle surchauffée :twisted: sur une simple chaise, on me dit que je peux rentrer chez moi, y'a eu plein d'accouchements imprévus plus des déclenchements pour terme dépassé donc y'a pas de place pour moi aujourd'hui :?: :?: :?: :shock: :shock: .
Bon je le prends moyen, je dis ce que j'en pense à la sage-femme, non pas pour l'attente mais pour être venue deux fois me dire que j'allais passer sous peu et finalement me jeter sans un mot d'excuse.


Mais je me dis, lendemain de fête, c'est possible... Je vas rentrer sagement.
Hier matin, confiante, je rappelle, et même punition. Non non les trois salles sont prises donc pas possible aujourd'hui encore. :x :x :x Là je commence à voir rouge. Faudrait peut-être pas se foutre de la gueule du monde parce que si j'attend que toutes les bonnes femmes du département arrêtent d'accoucher, je vais arriver à terme avec un bébé de 5 kilos et on sera bien avancés. Résultat des courses, on me raccroche au pif après m'avoir demandé de rappeler demain (la bonne blague, je sais pas vous mais je le sens mal le coup là)
Résultat mon angoisse de la semaine dernière que j'avais à peu près réussi à calmer vire au bleu, tout le monde s'énerve parce que les petits sentent bien qu'il y a quelque chose et que chaque matin (où je dois rester à jeun jusqu'au verdict je précise) c'est la grosse interrogation pour savoir si on les ramène chez les grands-parents ou pas. Rajoutez à ça que mon ainé est à 900 km chez son connard de père qui l'a laissé trainer la semaine avec un virus qui lui a fait enfler les ganglions comme des baudruches pour pas payer le toubib, et a fini par le fourguer à ma mère comme un paquet de linge sale, où il est cloué par la fièvre depuis deux jours, vous aurez le tableau d'un accouchement qui aurait dû et pu être idyllique mardi matin et qui vire au cauchemar en ce jeudi. Je dors plus, je me sens coupable de vouloir à tout prix expulser ma fille de son cocon où soit dit entre parenthèse elle a l'air de se trouver fort bien maintenant, mais en même temps j'ai de telles douleurs pubiennes que j'ai du mal à marcher, parait que ce seraient mes varices vulvaires qui font des leurs. Ah bon ??? J'en viens à souhaiter de perdre les eaux au moins elles pourront plus me renvoyer chez moi. Bref je vois à presque deux ans d'écart les résultats sur l'hôpital public des effets pervers de la politique en matière de santé de notre cher gouvernement viré récemment, et j'avoue que ça me rassure plutôt d'arrêter d'avoir des enfants après Gabrielle, parce que j'ai toujours été déclenchée, et on ne m'a jamais renvoyée chez moi. Pourtant je n'ai jamais été seule à accoucher ces jours là et encore moins reçue aussi vertement par le personnel en poste, mais qui était probablement moins excédé de faire tant d'heures pour si peu de repos et de salaire.
Le résultat c'est que si ce matin on me dit non je vais demander à mon gygy une date de bloc et une césarienne parce que je ne me vois pas accoucher la semaine prochaine vu le poids et la taille de mon ventre qui n'a jamais atteint de telles proportions. Là au moins je suis sûre que ma place sera gardée et que je ne risque pas le scénario boucherie qu'on m'avait imposé pour Thomas à DPA-1 !!!!!!!! (4gk560 57 cm et forceps puisque souffrance foetale deux heures durant, le temps que l'on s'accorde entre césarienne et forceps qu'il a subi quand on s'est finalement rendu compte que le pauvre ne pouvait pas sortir seul)
C'est juste dommage de voir qu'on en arrive là...
@+