Les niveaux, ça ne veut pas dire que c'est mieux ou moins bien. Ca différencie la technicité des soins que peut apporter la maternité. Je t'ai copié un article sur le sujet ci-dessous.
Le niveau 1 est-il moins performant que les autres? En fait, il ne s’agit pas du tout de critères de qualité mais d’une réorganisation des établissements hospitaliers et des cliniques, décidée en 1998 afin que les futures mamans accouchent dans le lieu le mieux adapté à leur grossesse. En fait, ce sont les soins apportés au bébé qui font la différence entre les trois niveaux de maternités.
- Les établissements de niveau 1 accueillent les futures mamans dont la grossesse et, a priori, l’accouchement ne présentent aucun risque… c’est-à-dire la majorité.
- Les maternités de niveau 2 possèdent un service de néonatalogie ou de soins intensifs néonatals sur place ou à proximité. Elles peuvent accueillir des prématurés de 33 semaines et plus: ils ont besoin de soins mais pas de prise en charge lourde, notamment sur le plan respiratoire.
- Enfin, les établissements de niveau 3 disposent d’un service de réanimation néonatale et sont spécialisés dans le suivi des grossesses pathologiques (hypertension sévère, diabète) ou multiples, celles dont on sait, dès la conception, qu’elles présentent un risque pour l’enfant à naître. Les prématurés de moins de 33 semaines, par exemple, naissent dans ce type d’établissement, car les médecins doivent intervenir immédiatement pour des raisons de détresse respiratoire.
Quel que soit le niveau de la maternité, le bloc obstétrical est le même partout. Il est conçu pour des accouchements ne posant pas de problème particulier et ceux, plus délicats (césarienne ou forceps par exemple) nécessitant la présence d’un gynécologue-accoucheur. Les trois niveaux disposent aussi d’un anesthésiste-réanimateur, d’un pédiatre et de sages-femmes. L’équipe médicale n’est donc pas réduite dans les maternités de niveau 1. Selon Nicole Mamelle, chercheuse à l’Inserm, 43% des femmes accouchent en niveau 1,34% en niveau 2, et 23% en niveau 3.
Par ailleurs, les cliniques ou hôpitaux d’une même zone géographique doivent travailler en réseau pour assurer la meilleure coordination des soins. Ainsi, un gynécologue ou une sage-femme décidera d’hospitaliser dans une maternité de niveau 3 une future maman dont le risque d’accoucher prématurément lui paraît imminent. Si, après quelques jours de surveillance, tout danger est écarté, cette patiente pourra rentrer chez elle, puis accoucher dans la maternité où elle s'était inscrite au début de sa grossesse. Cette décision relève de l'équipe médicale, qui l'oriente vers la structure la plus adaptée à son état.