... mais encore un peu faible...
En lisant le post de Lule l'autre jour, j'ai cru me lire un peu. J'ai compris pourquoi j'avais le moral à plat, pourquoi je n'avais plus de patience, pourquoi j'ai de la difficulté à me contentrer et tutti quanti...
L'accouchement et l'intégration de Thomas ayant été si facile, je ne comprenais pas pourquoi je ne suivais pas le rythme de la famille... Il est vrai qu'il ne fait toujours pas ses nuits, que j'allaite exclusivement, mais quand même... C'est un bébé adorable et j'ai un aîné adorable aussi.
Si tout allait physiquement, mentalement ce n'était pas la forme. Il est vrai que ranger les traîneries de 3 garçons (j'y inclus mon mari, "âge ménager" de quatre ans et demi...), de partir une énième lessive, de rebalayer, de valser avec un aspirateur dans les marches (et non, on n'a pas tous un aspirateur central au Canada!!!) n'est pas très valorisant.
Vitement, tout s'est mis à me taper sur les nerfs. De Julien qui tapait ses légos sur la table du salon, d'un gros "prout" souillant une couche juste comme je mords dans mon sandwich, d'un mari désemparé qui me hurle un CHÉÉÉÉRRRIIIIIIE frénétique parce qu'il ne trouve plus un bidule (dont je me fous éperdument). Quand je vous dit tout. Tout et tout le monde aussi (surtout la mémé au marché qui fout ses doigts sales sur mon bébé en me disant qu'elle est bien belle ma petite fille... :twisted: ).
Je suis d'un naturel réaliste, optimiste et patient. La seule chose que je voulais faire, c'était sortir de mes baskets et qu'on cesse de me siphoner (jour et nuit!)... Ce n'était plus moi...
Alors quant à répondre des platitudes, des phrases toutes faites, des trucs insipides parce que justement je n'avais plus les yeux en face des trous, je me suis tue. Partiellement, certaines journées étant mieux que d'autres... Et puis, en parler ne m'aurait pas vraiment soulagée, j'avais besoin de vivre ce moment sale seule. De toute manière, pour être franche, je n'ai pas lu de messages où l'on demandait de mes nouvelles alors je n'en ai pas donné. Marly a posté un truc où elle mentionnait que j'étais une ancienne du forum alors j'ai cru bon intervenir. N'eût été de cela, je serais restée muette. Silence pour silence, tout simplement.
J'ai commencé à mieux aller le jour où je l'ai dit (presque hurlé) à mon mari (en auto, sur l'autoroute... on choisit pas toujours le moment). Aller voir un médecin? Je savais que j'aboutirais avec une prescription d'anti-dépresseur et c'était la dernière chose que je voulais... Pas parce que c'est mauvais en soi, parce que ce n'était pas d'un psychotrope dont j'avais besoin.
N'essayez pas ça seule. J'ai une formation en psycho, je savais exactement jusqu'où je pouvais aller seule. Je savais me surveiller et voir venir les symptômes plus noirs. C'était un risque à prendre. Est-ce que c'est une dépression post-partum? Peut-être, en tout cas une forme de, sûrement.
Aujourd'hui, c'est une bonne hournée, hier et lundi c'était plus difficile un peu. Avec la chaleur qui s'y met, disons que ce n'est rien pour aider.
Il me reste un peu de temps avant de pouvoir dire que ça va bien, mais déjà je peux dire que ça va mieux,. C'est déjà beaucoup...
En lisant le post de Lule l'autre jour, j'ai cru me lire un peu. J'ai compris pourquoi j'avais le moral à plat, pourquoi je n'avais plus de patience, pourquoi j'ai de la difficulté à me contentrer et tutti quanti...
L'accouchement et l'intégration de Thomas ayant été si facile, je ne comprenais pas pourquoi je ne suivais pas le rythme de la famille... Il est vrai qu'il ne fait toujours pas ses nuits, que j'allaite exclusivement, mais quand même... C'est un bébé adorable et j'ai un aîné adorable aussi.
Si tout allait physiquement, mentalement ce n'était pas la forme. Il est vrai que ranger les traîneries de 3 garçons (j'y inclus mon mari, "âge ménager" de quatre ans et demi...), de partir une énième lessive, de rebalayer, de valser avec un aspirateur dans les marches (et non, on n'a pas tous un aspirateur central au Canada!!!) n'est pas très valorisant.
Vitement, tout s'est mis à me taper sur les nerfs. De Julien qui tapait ses légos sur la table du salon, d'un gros "prout" souillant une couche juste comme je mords dans mon sandwich, d'un mari désemparé qui me hurle un CHÉÉÉÉRRRIIIIIIE frénétique parce qu'il ne trouve plus un bidule (dont je me fous éperdument). Quand je vous dit tout. Tout et tout le monde aussi (surtout la mémé au marché qui fout ses doigts sales sur mon bébé en me disant qu'elle est bien belle ma petite fille... :twisted: ).
Je suis d'un naturel réaliste, optimiste et patient. La seule chose que je voulais faire, c'était sortir de mes baskets et qu'on cesse de me siphoner (jour et nuit!)... Ce n'était plus moi...
Alors quant à répondre des platitudes, des phrases toutes faites, des trucs insipides parce que justement je n'avais plus les yeux en face des trous, je me suis tue. Partiellement, certaines journées étant mieux que d'autres... Et puis, en parler ne m'aurait pas vraiment soulagée, j'avais besoin de vivre ce moment sale seule. De toute manière, pour être franche, je n'ai pas lu de messages où l'on demandait de mes nouvelles alors je n'en ai pas donné. Marly a posté un truc où elle mentionnait que j'étais une ancienne du forum alors j'ai cru bon intervenir. N'eût été de cela, je serais restée muette. Silence pour silence, tout simplement.
J'ai commencé à mieux aller le jour où je l'ai dit (presque hurlé) à mon mari (en auto, sur l'autoroute... on choisit pas toujours le moment). Aller voir un médecin? Je savais que j'aboutirais avec une prescription d'anti-dépresseur et c'était la dernière chose que je voulais... Pas parce que c'est mauvais en soi, parce que ce n'était pas d'un psychotrope dont j'avais besoin.
N'essayez pas ça seule. J'ai une formation en psycho, je savais exactement jusqu'où je pouvais aller seule. Je savais me surveiller et voir venir les symptômes plus noirs. C'était un risque à prendre. Est-ce que c'est une dépression post-partum? Peut-être, en tout cas une forme de, sûrement.
Aujourd'hui, c'est une bonne hournée, hier et lundi c'était plus difficile un peu. Avec la chaleur qui s'y met, disons que ce n'est rien pour aider.
Il me reste un peu de temps avant de pouvoir dire que ça va bien, mais déjà je peux dire que ça va mieux,. C'est déjà beaucoup...