Un livre que j'ai lu il y a quelques années, et qui m'avait marquée.
Il est sorti en poche, n'hésitez pas à le lire avant de voir le film avec Kate Winslet.
"Le Liseur"
de Bernhart Schlink. 6€ en Folio.
L'histoire de Mickael, ado de 15 ans tombe amoureux de la belle Hanna trentenaire fascinante mais mystérieuse.
C'est juste à la fin de la guerre.Ils vont vivre une passion fulgurante,charnelle, culpabilisante.
Un jour, Hanna disparaît.
Notre héros va la retrouver bien des années plus tard, alors que jeune étudiant en droit, il doit assister à un procès de cinq tortionnaires nazies.
Parmi elles, son amour de jeunesse.
Je ne vous en dis pas plus...mais dans quel état d'esprit va se trouver notre narrateur...c'est le dilemme de ces enfants allemands d'après guerre de supporter le fardeau collectif de la culpabilité allemande.
Un extrait avec cette reflexion de Mickael:
"Est-ce que nous n'avons qu'à nous imposer ce silence de l'horreur, de la honte et de la culpabilité? A quelle fin et jusqu'à quel terme? Non que le zèle qui m'avait poussé à participer à ce séminaire, pour affronter et élucider le passé, se soit tout simplement perdu au cours du procès. Mais enfin l'on condamnait et châtiait quelques rares individus, tandis que nous, la génération suivante, nous nous renfermions dans le silence de l'horreur, de la honte et de la culpabilité : et voilà, c'était tout?""
Il est sorti en poche, n'hésitez pas à le lire avant de voir le film avec Kate Winslet.
"Le Liseur"
L'histoire de Mickael, ado de 15 ans tombe amoureux de la belle Hanna trentenaire fascinante mais mystérieuse.
C'est juste à la fin de la guerre.Ils vont vivre une passion fulgurante,charnelle, culpabilisante.
Un jour, Hanna disparaît.
Notre héros va la retrouver bien des années plus tard, alors que jeune étudiant en droit, il doit assister à un procès de cinq tortionnaires nazies.
Parmi elles, son amour de jeunesse.
Je ne vous en dis pas plus...mais dans quel état d'esprit va se trouver notre narrateur...c'est le dilemme de ces enfants allemands d'après guerre de supporter le fardeau collectif de la culpabilité allemande.
Un extrait avec cette reflexion de Mickael:
"Est-ce que nous n'avons qu'à nous imposer ce silence de l'horreur, de la honte et de la culpabilité? A quelle fin et jusqu'à quel terme? Non que le zèle qui m'avait poussé à participer à ce séminaire, pour affronter et élucider le passé, se soit tout simplement perdu au cours du procès. Mais enfin l'on condamnait et châtiait quelques rares individus, tandis que nous, la génération suivante, nous nous renfermions dans le silence de l'horreur, de la honte et de la culpabilité : et voilà, c'était tout?""
!